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 Braquage à l'italienne - Kotaro

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     Kotani Akane ;;
Kotani Akane
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MessageSujet: Braquage à l'italienne - Kotaro   Braquage à l'italienne - Kotaro EmptyLun 25 Avr - 17:52

Une journée comme toutes les autres pour une jeune femme comme toutes les autres. Même si elle était présentatrice météo et qu’elle avait aussi un don, mais peu importait. Ca n’était pas forcément le genre de choses que l’on se disait quand on rencontrait Kotani Akane. Enfin, quelques inconnus lui avaient déjà fait la blague du « vous sauriez pas la météo par hasard ? », remarquablement drôle d’ailleurs, mais rien d’autre. Jusqu’ici, personne n’avait jamais crié au monstre en la voyant et elle comptait bien faire en sorte que cela continue. Faisant tranquillement ses courses dans la supérette la plus proche de son appartement, une énième boite de biscuits était venue rejoindre son panier. Quoi ? On pouvait manger super mal et être foutue comme elle, oui oui. Tout à fait. Rappelons tout de même qu’elle était une sur-femme. Et que même si ça n’avait rien à voir avec ce qui avait été dit précédemment, il était tout de même utile de le préciser pour la suite. Ce qu’elle comptait faire pour ce soir ? Se poser sur son canapé, regarder son film préféré de gonzesse en mangeant biscuits et glaces, ce que contenait d’ailleurs principalement son panier. Se dirigeant à nouveau vers le rayon de ces sucreries gelées, elle les avait regardées un bon moment, plongée dans une intense réflexion. Qui était ? « Je prends de la noix de coco et du chocolat ou je tente le mélange fruit de la passion et mangue ? » Cruel dilemme, on sait. Mais puisque dans sa vie, il n’était pas sensé y avoir de problèmes plus important, elle ne pouvait pas se permettre de prendre cette décision à la légère. Son don ? Un problème, oui. Enfin, par rapport à son meilleur ami, c’était certain. Lui mentir tous les jours n’était pas ce qu’on appelait une relation saine. Surtout quand on était sensée n’avoir aucun secret pour… Pour le seul vrai ami qu’elle avait en fait. Mais avouons qu’elle jouait de malchance. De tous les hommes sur terre, il avait fallu que ce dit meilleur ami soit le SEUL scientifique à croire dur comme fer que… Que les gens comme elle existaient. Si ça, ça n’était pas de la poisse, alors on se demande bien ce que c’est.

Optant finalement pour les quatre boites de glace, la miss météo avait commencé à se diriger vers la caisse lorsque son attention fut attirée par trois types encagoulés. Etait-il à présent utile de préciser qu’ils étaient armés ? Lâchant son panier sur le sol, elle avait entendu le premier coup de feu tout comme les premiers cris des clients apeurés. Tu m’étonnes Elton, y a de quoi flipper. Regardant autour d’elle, son premier réflexe avait été de se diriger vers la sortie de secours, mais son chemin fut rapidement barré par l’un des braqueurs. A qui elle aurait volontiers botté le cul s’il n’avait pas eu son arme pointée sur elle. Levant les mains en l’air, elle était finalement retournée dans les rayons rejoindre les autres clients. Bordel. Une fois sortie, elle aurait appelé les flics. Mais là, même pas la peine d’essayer.

« OK tout le monde, vous allez tous nous écouter et tout se passera sans problème. J’veux tous vos objets de valeur dans ce sac, téléphones compris évidemment. Et pas d’entourloupes : si nécessaire, mes gars et moi, on s’fera une joie de vous faire une fouille au corps, tout comme on n'hésitera pas à ouvrir le feu ! »

Hum. Hors de question ? D’autant plus qu’ils ne faisaient vraiment pas preuve d’originalité. Toutefois, Akane n’avait pas protesté. L’envie de se faire trouer n’était pas vraiment au rendez-vous. D’autant plus que si jamais il y avait un peu d’action, elle pourrait agir. Ou au moins tenter quelque chose. Mettons-nous d’accord : jouer les super héros n’était absolument pas son genre. Mais elle n’était pas non plus du genre à paniquer quand quelque chose comme ça se produisait. Pas qu’elle y était habituée, loin de là. Simplement qu’il fallait bien que quelqu’un fasse quelque chose. Et jusqu’à preuve du contraire, elle était la seule à pouvoir tenter. Ou à être suffisamment stupide pour le faire. Au choix. Le sac circulait, de plus en plus rempli. Arrivé à elle, elle y avait mis portable et bijoux pour le tendre à son voisin et rejoindre les autres clients assis contre les rayons dans un soupir agacé. Quelques secondes plus tard, un homme venait prendre place à côté d’elle. Elle ne l’avait pas regardé tout comme elle ne lui avait pas adressé le moindre sourire. En même temps, souriez vous quand on vous braque et que vos objets de valeur se retrouvent mélangés avec ceux des autres dans un vulgaire sac. Devant la ligne formée par les clients de l’épicerie, l’un des braqueurs les observaient tous les uns après les autres, comme pour voir si l’un d’entre eux ne cachait pas un objet susceptible d’avoir de la valeur. Au passage, elle n’avait pas échappé au regard prononcé du bonhomme. Oui oui dédé, tu peux être content, t’as dans tes victimes la meilleure miss météo du PAF. Puis ses yeux s’étaient posés sur son voisin. Et… Son expression avait… Changé ?

« Eh les mecs, j’le connais lui. C’est un flic ! »
« Merde ! Fouille-le pour voir s’il a pas un flingue. »


Un flic. Un flic ?! Son voisin était un flic ? Mettons de côté les retrouvailles émouvantes entre le policier et le voyou qui le connaissait apparemment. De toute façon, ici, ça n’avait pas grand-chose d’émouvant. Ce que comptait faire Akane ? Elle n’avait pas vraiment d’idée particulière pour le moment. La seule chose qu’elle s’était dite, c’était qu’elle agirait en fonction de ce que ferait son voisin. Il devait bien avoir l’habitude de ce genre de situation. Enfin, espérons qu’il ne soit pas à la circulation. Sinon, ils n’étaient pas mieux barrés. Après… Grâce à tout ce qu’elle avait vu comme film et tout ça, elle pouvait parfaitement désarmer, charger une arme et foutre une taule monumentale aux braqueurs. Mais primo : elle n’avait pas envie de passer pour un agent de la CIA alors qu’elle était connue pour présenter la météo et seulement la météo. Et deuxio… Techniquement, grâce à son don, elle savait le faire. Mais les occasions pour se le prouver à elle-même n’avaient pas été très nombreuses. On pouvait aisément comprendre pourquoi.
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     Horikita Kotaro ;;
Horikita Kotaro
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MessageSujet: Re: Braquage à l'italienne - Kotaro   Braquage à l'italienne - Kotaro EmptyLun 25 Avr - 19:45

Kotaro était actuellement en proie à un cruel dilemme. Jun était-il plus sucré ou salé au petit-déjeuner ? Aimait-il les glaces ? Préférait-il les sushis ou les makis ? Ah, quel calvaire. Il avait prévu de renouer le contact avec son fils et pensait qu’il était primordial de le satisfaire au niveau des repas, pour commencer. Mais d’une, il ne le voyait pas assez pour connaître ses goûts alimentaires, et de deux il était tellement nul en cuisine qu’il devait se contenter de regarder au rayon des produits occidentaux pour dénicher des pâtes, ou zieuter parmi les différentes sortes de nouilles instantanées et au mileu des plats tout prêts qu’il fallait juste réchauffer quelques minutes. Ah, tu parles d’un bon père, il était lamentable.
Aujourd’hui était le jour de congé du policier, et il en profitait pour faire ses courses hebdomadaires. Bon, il avait déjà récupéré tout ce qu’il avait noté sur sa maigre liste, mais bon il avait souhaité acheter quelques trucs pour son fiston, histoire qu’il n’arrive pas et ne trouve rien dans les placards.
Mais bon, les goûts et les couleurs d’un adolescent étaient tellement variables d’une personne à l’autre, il était perdu. Et surtout, ces dernières années, il n’avait pas été foutu de se pencher sur la question avec lui. Il fallait avouer que le dialogue était assez rompu entre les deux hommes, et Kotaro avait énormément de mal à le rétablir. Il leur fallait absolument trouver des points communs !

En attendant, le brun opta pour quelques sucreries et un paquet de glaces au chocolat, ça plaisait toujours aux jeunes –et même aux moins jeunes, en général, ce genre de choses bien caloriques. Soupirant, il poussa tranquillement son chariot en direction des caisses. Il comptait bien effectuer rapidement ses achats et rentrer faire une bonne sieste chez lui. Avec toutes les enquêtes en cours, il commençait à cumuler du retard, et depuis l’apparition de son don dans sa vie les insomnies devenaient fréquentes. Autant vous dire que la vie de monsieur n’était pas de tout repos !
Mais, aller vite, c’était avant qu’une voix grave retentisse dans ses oreilles :

« OK tout le monde, vous allez tous nous écouter et tout se passera sans problème. J’veux tous vos objets de valeur dans ce sac, téléphones compris évidemment. Et pas d’entourloupes : si nécessaire, mes gars et moi, on s’fera une joie de vous faire une fouille au corps, tout comme on n'hésitera pas à ouvrir le feu ! »

Et merde, comme s’il avait réellement besoin de ça un jour de congé. En fait, un flic n’était jamais en congé, c’était juste une impression, mais lorsque quelque chose survenait, l’esprit du policier revenait toujours à la charge. Non sérieux, vous imaginez Kotaro qui voit une vieille se faire piquer son sac à main en pleine rue et dire « je suis flic mais désolée madame, aujourd’hui c’est jour de congé » ?! Pas moi. Non, il était toujours au taquet, prêt à réagir au moindre truc louche. Son esprit tournait toujours à cent à l’heure, et même quand il était en famille il avait toujours un brin de méfiance, de soupçon.
Et ça, pour un truc louche, c’en était un. Braquage et prise d’otage, franchement, il n’avait nullement besoin de ça.

Kotaro réfléchit très rapidement : s’il dévoilait immédiatement sa couverture, il risquait de semer la zizanie entre les braqueurs et les clients. Il y aurait d’autres coups de feu, en plus de celui qui venait de retentir dans ses oreilles, et ce serait panique à bord. Non, il valait mieux jouer le client apeuré qui suit le mouvement, et réagir au moment où ce serait son tour d’être fouillé.
Il avait beau être en congé, il gardait constamment son arme sur lui car même si légalement il n’était pas sensé travailler, mentalement il ne se sentait jamais en repos. Et un jour comme celui-ci, son supérieur le remercierait peut-être de n’en faire qu’à sa tête, car son arme et son badge risquaient de lui être fort utile pour le coup.

Il rejoignit docilement les autres otages qui avaient été mis côte à côté pour l’occasion. Un sac où étaient entreposés pêle mêle les objets de valeur de tout le monde circulait, tenu par l’un des malfrats. Dernier arrivé, il se plaça en bout de file, à côté d’une jeune femme qui, à première vue, avait l’air tout sauf apeurée. Elle était comme aux aguets, attendant un signe lui intimant d’agir. Il décida de ne pas s’en préoccuper, surtout que son sang bouillait au fond de lui. Il avait envie de coller une droite au type qui faisait circuler le sac, mais au lieu de ça, un brin provocateur, au lieu de mettre ses mains en l’air comme tout le monde, il les enfonça dans ses poches. Quant à son arme, elle était soigneusement rangée dans une poche intérieure de son blouson, prête à être utilisée.
Le type au sac arriva enfin à sa hauteur, quand un autre se mit à brailler :

« Eh les mecs, j’le connais lui. C’est un flic ! »
« Merde ! Fouille-le pour voir s’il a pas un flingue. »


Rha, il n’avait même pas eu le temps de profiter de l’effet de surprise. En plus de ne pas jouer dans l’originalité, ces malfrats n’étaient vraiment pas drôles !
Mais maintenant qu’il en parlait, Kotaro reconnut le type qui l’avait démasqué : ce crétin était un récidiviste, pourtant cela ne faisait que deux mois qu’il avait été relâché ! Il était décidément très con celui-là.
Puis le type au sac commença à s’approcher de lui pour le fouiller. Là, il l’empoigna par le col, et le souleva de quelques centimètres, puis lui lança entre ses dents, les sourcils froncés et le regard noir :

« Tu crois vraiment que je vais te laisser me toucher, ordure ? »

Il le poussa violemment, si bien qu’il tomba directement sur les fesses. Tout en sortant son arme le plus vite possible, il jeta un œil au récidiviste, qui n’était quand même pas le meneur de l’opération apparemment, et lui dit :

« Sérieusement, t’es si bien loti en taule que tu tiens tant à y retourner ? »

Il pointa son arme sur la bande de braqueurs, et ajouta :

« Le premier qui ose ouvrir le feu, je lui fais la peau. »

Même parmi les malfrats, Kotaro avait sa réputation. Le bouche à oreille fonctionnait très bien chez ce genre de vermine, et il se doutait bien que le type qui l’avait reconnu avait dû parler de ce flic pas très commode qui martyrisait les méchants pour les interroger.
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     Kotani Akane ;;
Kotani Akane
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MessageSujet: Re: Braquage à l'italienne - Kotaro   Braquage à l'italienne - Kotaro EmptyMar 26 Avr - 20:52

Soupir. Le type à côté d’elle était un flic. Et Akane avait décidé d’agir en fonction de ce qu’il ferait. Logique : lui devait avoir l’habitude de ce genre de situations. Elle n’était pas débile, le monde n’était pas rose, les Bisounours ne peuplaient pas la Terre et des voyous de ce genre devaient braquer des épiceries tous les jours. Pas de quoi s’affoler. Enfin si, quand on considérait que chacun d’entre eux risquait de se faire trouer et qu’elle avait prévu de continuer de présenter la météo pendant encore un bon moment, il y avait de quoi le faire. Mais tant qu’on se disait que ça n’était pas la peine, le calme restait, non ? Hum. Peut-être pas. Toujours était-il qu’elle n’avait pas le choix, comme tous les autres clients pris en otage de cette épicerie. Mais elle, contrairement à eux, avait un très net avantage de son côté que Takeo traduirait certainement comme l’évolution naturelle de l’être humain déjà développée chez certaines personnes qui expliquerait que blablabla blablabla. Pas le temps de penser aux théories de son meilleur ami. Le policier à côté d’elle ne laissait pas le temps au braqueur de le fouiller : il le repoussait déjà pour le saisir par le col. Quelques secondes plus tard, il sortait à son tour. La plupart des clients de l’épicerie s’étaient affolés pour rapidement changer de place. Elle en avait profité pour faire de même. Pas forcément pour les mêmes raisons. Changeant de rayon, quasiment seule puisque d’autres victimes étaient aussi là, les braqueurs ne pouvaient pas la voir. Et c’était le plus important. Essayant de trouver un truc susceptible d’être efficace, elle avait viré la plupart des produits pour pouvoir suivre aussi ce qui se passait de l’autre côté de son rayon. Duel entre le policier et les braqueurs. En gros ? Un à terre mais pas blessé, trois autres armés, tous ayant leurs armes portées les uns sur les autres. Sympathique tableau. Franchement, elle aurait aimé ne jamais avoir à assister à ce genre de scène. Réfléchissant rapidement, la voix de celui qui semblait être le chef avait retenti à nouveau :

« Et qu’est-ce que tu vas faire, hein ? On est trois contre toi ! Si tu tires sur l’un de nous, tu te fais descendre. Et on les flingue tous après, histoire d’être tranquille. Alors tu ranges gentiment ton joujou dans le sac et tu vas te ranger avec les autres. Rien à foutre que tu menaces l’un d’entre nous. Tu fais mine de tirer : on te troue. Capiche ? »

Agis Akane. Réfléchis, trouve un truc à faire. Inspirant, elle avait saisi le premier truc qui lui était tombé sous la main. A savoir : une assiette. Hey, c’est que ça pouvait être efficace ces machins-là. Si on savait quoi en faire. Ferme les yeux deux secondes. T’as bien déjà vu une vidéo ou un film de quelqu’un qui se fait désarmer par ce genre d’objets, non ? En même temps, avec le nombre de trucs qu’elle avait regardé parce qu’elle pensait que ça serait cool de savoir le faire, elle ne pouvait plus se rappeler de tout. Enfin, visuellement parlant. Parce qu’aujourd’hui, son corps savait faire beaucoup plus de choses que ce qu’elle pouvait bien penser. A force de mater des conneries aussi. Se rapprochant doucement, restant bien planquée derrière son rayon, elle s’était silencieusement déplacée jusqu’au bout de l’allée. C’est le moment ma belle. A trois. Un… Deux…

« Qu’est-ce que c’est que ces conneries ?! »

Ca, c’est ce qu’avait dit le leader des braqueurs quand il avait vu une assiette heurter de plein fouet son bras pour le désarmer. Un coup de feu était parti en même temps de cette dernière. Heureusement : personne de blessé. Quoique ça s’rait tombé sur l’un de ses collègues, elle n’aurait pas été contre. Se planquant immédiatement après, la totalité des clients avaient profité de la désorganisation pour se diriger vers la partie la plus sûre de la supérette : le fond. Elle ? Elle était grillée de toute façon. Les braqueurs l’avaient bien vue, mais avec le flic armé, deux voyous sans flingues et un troisième qui ne savait apparemment pas quoi faire, le policier avait ses chances.

« Occupe-toi du flic imbécile, j’vais récupérer mon arme ! »

Et nouveaux coups de feu en direction dudit flic. Ca partait en vraie fusillade. Et elle, elle ne savait pas ce qu’elle faisait. A l’instinct, Akane avait couru derrière le leader pour essayer de prendre son arme avant lui. Quand il l’avait ramassée, elle avait donné dans son poignet un coup de pied digne des plus grands films d’arts martiaux. En ce moment, le flic devait être aux prises avec les deux autres. Ouais, y avait de grandes chances. Une nouvelle fois, l’arme avait volé. Evitant un coup, comme quoi mater les films de Jackie Chan et de Jet Li pouvait réellement servir. Quand on avait son don seulement. Les enfants, évitez de reproduire ça à la maison. Evitant agilement un coup, en parant un autre, elle avait saisi le premier objet tombé sous sa main pour le lui foutre dans la tronche, profitant de sa déconcentration pour aller récupérer l’arme. Elle était probablement en train de faire le truc le plus stupide de toute sa vie. Pas de bol, le braqueur lui avait attrapé la cheville, si bien qu’elle s’était lamentablement rétamée. Lui foutant le plus de coups de pieds possibles, elle l’avait entendu dire :

« ‘Tain mais c’est quoi cette miss Météo ?! »
« Mon père est expert en arts martiaux abruti. »


L’excuse qu’elle sortait toujours. Enfin, son père avait exercé beaucoup de métiers si on l’écoutait, mais peu importe. Continuant ses coups de pieds en même temps qu’elle tendait la main vers l’arme, elle avait finalement réussi à l’attraper. Et rapidement, elle s’était redressée pour le braquer à son tour.

« T’as intérêt à pas bouger, c’est la première fois que j’tiens ce genre de truc et j’suis hyper nerveuse. Alors un mouvement et j’risque de tirer, même sans le vouloir. »

Soupirant, essayant de garder son calme, elle avait ajouté, plus fort, à l’intention du flic :

« Eh ! Le… Policier là ! J’ai neutralisé bidule, vous vous en sortez ? »

Pas sûr. D’un autre côté, il était contre deux autres mecs, m’enfin. D’un autre côté, comme déjà dit, elle n’avait pas l’habitude. Et puis… Il était un homme que Diable ! Espérons simplement qu’il n’y ait pas d’autres problèmes.
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     Horikita Kotaro ;;
Horikita Kotaro
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MessageSujet: Re: Braquage à l'italienne - Kotaro   Braquage à l'italienne - Kotaro EmptyJeu 28 Avr - 11:28

Le braqueur ne semblait pas ébranlé plus que cela par le fait qu’il ait affaire à un policier. Même son arme ne le désarçonnait pas. Ah, les flics n’étaient plus ce qu’ils étaient … Avant, ils inspiraient craint et respect, et maintenant c’était le sujet de moquerie numéro 1 dans les discussions d’ado … Genre « ah quel con ce flic, il a même pas vu que mon pote il était bourré », ou « ah les flics, merde, on va encore passer trois heures à discuter pour rien ! » Il n’y avait qu’à voir les jolis surnoms qu’on leur donnait, rien que « poulet » était assez représentatif de la pensée commune des jeunes de la société.
Tout ça pour dire que ces braqueurs là n’en avaient strictement rien à carrer que Kotaro soit armé. Au contraire, ça les ferait presque marrer au bout du compte.

« Et qu’est-ce que tu vas faire, hein ? On est trois contre toi ! Si tu tires sur l’un de nous, tu te fais descendre. Et on les flingue tous après, histoire d’être tranquille. Alors tu ranges gentiment ton joujou dans le sac et tu vas te ranger avec les autres. Rien à foutre que tu menaces l’un d’entre nous. Tu fais mine de tirer : on te troue. Capiche ? »

D’un côté, il était vrai que Kotaro était en infériorité numérique. Et ce serait embêtant qu’il finisse sa vie troué par une balle de crétin de braqueur, alors qu’il avait plein de belles années devant lui qui l’attendaient sagement. Encore plus embêtant s’ils s’occupaient des clients ici présents une fois qu’il serait incapable de nuire. Son but était avant tout de protéger les civils, et donc il fallait qu’il trouve une solution très rapidement avant que l’un d’entre eux ne fasse son boulet et tue quelqu’un.
Kotaro acquiesça, mais n’abaissa pas son arme pour autant.

Mais avant qu’il n’ait pu dire ou faire quoi que ce soit, une assiette surgit de nulle part et vint s’écraser contre l’arme du leader du braquage, le désarmant au passage. Cela ne lui plut pas, et un coup de feu partit au même moment, ce qui fit légèrement tressaillir Kotaro. Il n’avait plus peur des bruits de détonation, les entendant régulièrement dans son métier, mais le corps réagissait instinctivement et ça, il n’y pouvait pas grand-chose. Toujours est-il qu’il se demandait qui avait osé prendre son courage à deux mains pour s’attirer de graves ennuis.
Les braqueurs réagirent assez rapidement et le leader, agacé, répliqua à son subordonné de s’occuper de lui pendant qu’il récupérait son arme. Kotaro était sur le qui vive, tenant toujours fermement son arme en main. Un premier coup de feu partit, il l’évita en bondissant sur le côté. Un second l’amena à se baisser avec rapidité. Et cela continuait, à ce stade un civil allait être touché et Kotaro n’avait aucune intention que cela finisse en bain de sang. Heureusement, les otages apeurés avaient migré au fond de l’épicerie et ils étaient un peu moins voués à être la cible des braqueurs. Bon sang, pourquoi fallait-il qu’il y ait toujours des tordus qui attaquaient les gens et les menaçaient de mort pour ramasser trois portables et quelques bijoux, sans doute en toc ? Ouais bon, s’il n’y avait plus de malfrats, Kotaro pouvait toujours mettre la clé sous la porte et goûter aux joies du chômage, ou dans le meilleur des cas finir à la photocopieuse. Quel futur emballant, dis donc ! Mais il fallait des malfrats plus stupides et moins coriaces. Mais là, ce serait son goût prononcé pour le risque et l’aventure qui en prendraient un coup !
Bref, de toute manière ce n’était pas vraiment le moment ni l’endroit de réfléchir à ce genre de choses.

« Mon père est expert en arts martiaux abruti. »

En entendant ça, Kotaro ne put s’empêcher de se retourner vers l’endroit d’où provenait la voix. Une jeune femme se tenait devant le leader des braqueurs, une arme en main. Celle de celui qu’elle avait désarmé, sans doute, elle n’avait pas l’air d’être flic. Mais si elle ne l’était pas, elle ne maîtrisait donc pas du tout l’objet qu’elle tenait entre ses mains et cela risquait d’être dangereux.

« T’as intérêt à pas bouger, c’est la première fois que j’tiens ce genre de truc et j’suis hyper nerveuse. Alors un mouvement et j’risque de tirer, même sans le vouloir. »

Il avait vu juste, elle ne s’était jamais servi d’un flingue. En gros le type jouait avec sa vie, et il valait mieux qu’il se tienne à carreaux s’il ne voulait pas la faire paniquer et qu’un coup parte non intentionnellement. Ou presque pas, puisque tout de même, ces trois malfrats les menaçaient de mort depuis un bon moment maintenant.
Puis elle s’adressa à lui en lui précisant qu’elle avait neutralisé le leader, qu’elle avait affectueusement surnommé Bidule, et lui demanda s’il s’en sortait.

« Bah j’ai de la chance que ces deux zigotos ont appris à se servir d’une arme dans une pochette surprise, oui ! »

C’était une très mauvaise idée de provoquer les deux imbéciles, ils risquaient de s’emporter et de tirer un peu partout pour se défouler. Qu’importe, toujours baissé, Kotaro fonça sur le plus proche d’entre eux et avant qu’il n’ait pu remettre son pistolet en action, il lui fit une douloureuse clé de bras, et le coinça contre lui en le désarmant au passage. S’il pouvait lui briser un poignet au passage, ce ne serait pas du luxe. Il n’en restait plus qu’un en pseudo liberté, le souci c’était que lui était encore armé, Kotaro ne pouvait pas agir sans lâcher le clampin qu’il retenait et la jeune femme n’était pas assez rôdée en ce qui concernait les braquages pour lâcher le leader du regard, voire le lâcher tout court, pour s’occuper du troisième.
Dans un geste désespéré, Kotaro, tenant fermement le malfrat d’une main en espérant qu’il lui détruisait assez le poignet pour l’empêcher de se dégager, pointa son arme vers celui encore tranquille et dit :

« Là, tes deux copains ne peuvent pas t’aider ! Alors, tu vas faire quoi ? Ils sont désarmés et si tu menaces de tirer je passe à l’action avant toi. Ou je me sers de ton pote comme bouclier, ça te va comme ça ? »

Hj – ça promet ! Kotaro ou le provocateur né xD
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MessageSujet: Re: Braquage à l'italienne - Kotaro   Braquage à l'italienne - Kotaro EmptySam 30 Avr - 15:34

Bon. Akane avait peut-être vu plein de films qui lui permettaient de savoir désarmer, utiliser une arme, se battre comme les plus grands, lancer des assiettes et tout l’tutti, mais… Tout ça n’enlevait absolument pas le stress de la première fois. Oui, elle était nerveuse. Jusqu’ici, elle ne s’était jamais imaginée dans une situation comme ça. Elle n’avait jamais pensé que son don pourrait lui être utile pour un braquage. Soupirant, sa main, pourtant, ne tremblait pas. Simplement parce que celles de ceux qu’elle avait vu dans les films ne le faisaient pas non plus. Ne lâchant pas du regard le braqueur qu’elle avait en joug, Akane était restée silencieuse, concentrée. Malgré tout, à quelques mètres d’elle, c’était une autre histoire. Le policier était seul contre deux types armés qui n’hésitaient pas à ouvrir le feu sur lui. Pourtant, quand elle lui avait demandé comment il s’en sortait, il avait fait preuve… D’humour ? La jeune femme avait lâché un bref sourire. « Bah j’ai de la chance que ces deux zigotos ont appris à se servir d’une arme dans une pochette surprise, oui ! » Au moins, il n’avait pas froid aux yeux. Fixant toujours le leader des braqueurs, ce dernier n’osait pas faire le moindre mouvement. En ce moment… Elle n’avait définitivement pas de chance. Quelques jours plus tôt, elle s’était faite agresser dans la rue en compagnie de Takeo. Bon… En vrai, elle avait plutôt mis une véritable taule aux voyous après qu’ils aient tenté de frapper son meilleur ami. Question de réflexe. Elle avait déjà utilisé son pouvoir pour se défendre. Mais elle n’avait jamais été confrontée à une arme. En tout cas… Si jamais elle se faisait interviewer pour une étude sur la montée de la délinquance à Tokyo, elle lâcherait le paquet. Non mais oh ! Deux fois en une semaine ?! D’abord une agression, même si finalement on ne lui avait rien pris, et maintenant à braquage avec des armes à feu en prime ? On se foutait de sa gueule ! Elle allait porter plainte contre… Contre… La délinquance ? Ouais, ‘fin d’un autre côté, difficile de trouver un coupable aussi. Vu tout ce qui pouvait amener ces types à en venir jusqu’ici. OK, c’était décidé, elle allait devenir la nouvelle Super Woman avec son super costume et un super masque.

Malheureusement, il y avait l’autre. Enfin, quand on disait « l’autre », on ne parlait évidemment pas du policier hein. Plutôt du dernier braqueur. Il en avait maîtrisé un, le dernier semblait encore et toujours résister à l’envahisseur romain. Cessons de nous éparpiller : ça n’aiderait en rien la pauvre Akane, forcée de fixer le leader si elle ne voulait pas arriver à un geste malheureux. Pourtant, du côté du policier, les choses n’étaient pas très reluisantes non plus. Si ce dernier avait son arme pointée sur le malfrat, l’autre avait décidé de… La pointer vers les otages. Aucun n’osait bouger, trop paralysés par la peur. Ca allait tomber sur n’importe lequel s’il se décidait à tirer.

« Et maintenant, tu vas faire quoi ? Si tu tires, je tire par réflexe et tu perds un otage. Alors baisse ton arme, relâche mon pote, et dis à ta copine de le faire aussi. »

Euh… Premièrement, elle n’était pas sa copine. Et deuxièmement, ça n’avait peut-être pas été une bonne idée de tourner la tête pour voir ce qu’il se passait. Akane avait agi par réflexe. Simplement parce qu’elle avait ressenti le besoin de voir ce qui se passait. Grand Dieu, mais il ne pouvait pas se rendre tout simplement ?! Lâchant un soupir, elle avait senti un coup dans son bras de la part du leader, qui avait saisi la première occasion pour se « libérer ». L’arme était partie voler quelques mètres plus loin. Par réflexe, elle avait évité les quelques coups qu’avait cherché à lui donner le braqueur, en parant d’autres. Quelques secondes plus tard, elle lui filait une droite monumentale et le bonhomme tombait par terre, assommé. Et elle ? Elle avait simplement secoué son poing dans une grimace de douleur. Tain, dans les films, ils le disaient pas que ça faisait aussi mal ! Pestant silencieusement contre l’abruti, elle était allée rechercher l’arme discrètement, prenant bien soin de mettre le cran de sécurité avant. De toute façon, vu ce qu’elle voulait faire, avec ou sans il n’y aurait aucune différence. Le plus discrètement possible, elle était allée dans le rayon voisin, celui où se déroulait toute l’affaire, pour se glisser silencieusement jusque derrière le dernier braqueur, posant le canon de l’arme sur l’arrière de son crâne dans un :

« Est-ce que j’aurai l’air de me répéter si j’te dis que j’ai jamais utilisé ça et que le coup peut partir dès que tu feras un faux mouvement ? »

Quoi ? Le flic faisait preuve d’humour, elle le pouvait aussi. Bon. Heureusement, le cran de sécurité était mis, donc sa menace était un peu en l’air. Mais vu qu’elle était derrière lui, il ne pouvait pas le voir. Déjà… C’était hyper bizarre de tenir ce genre d’instrument dans sa propre main. Alors imaginez seulement qu’elle puisse réellement lui tirer dessus ! Elle s’était sentie suffisamment mal à l’aise avec l’autre, quand elle aurait pu vraiment le trouer. L’envie de recommencer ? Hum, pas avant un moment. Une chose était sûre : elle ne ferait jamais flic.

« Bon, tu la lâches ton arme maintenant ! J’ai d’autres choses à faire déjà, j’avais pas besoin de ça ! »

OK, son programme pour la soirée était de regarder des films de nanas en mangeant n’importe quoi. Mais c’était tout de même important ! Quelques secondes plus tard, le braqueur lâchait son arme et elle avait lâché un soupir de soulagement, sans pour autant baisser son arme. De toute façon, en réalité, le bonhomme ne risquait pas grand-chose. Et enfin, à l’intention du policier, elle avait sorti :

« Ils sont toujours aussi longs à la détente ? Non parce que sérieusement, je vous plains. »

En parallèle, les autres otages s’étaient levés en applaudissant. Oui oui, bon. Merci. M’enfin… Loin d’Akane l’envie d’être considérée comme une héroïne ou quoi. Alors remettons tout sur le dos du policier. Elle ? Ce genre de chose risquait plus de lui attirer des ennuis.
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     Horikita Kotaro ;;
Horikita Kotaro
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MessageSujet: Re: Braquage à l'italienne - Kotaro   Braquage à l'italienne - Kotaro EmptySam 30 Avr - 22:25

Kotaro crut qu’ils n’en finiraient jamais. La panique commençait à le gagner, car il ne maîtrisait pas du tout la situation. Il était seul face à trois braqueurs dont un récidiviste fiché dans leurs dossiers. Enfin seul, ça pouvait se discuter, puisqu’apparemment, dans le rayon voisin à celui où il tenait tête à deux des braqueurs, une jeune femme semblait retenir le troisième qui n’était autre que le leader. Mais comment faisait-elle ? Un père pro en arts martiaux ne faisait pas tout, si ? Toujours est-il que visiblement, les menaces qu’elle avait proférées avaient fonctionné puisqu’elle arriva bientôt dans son champ de vision. Enfin, il avait entendu un bruit d’un objet tombant par terre, d’un gémissement de douleur et d’un bruit sourd correspondant en théorie à une grosse baffe prise dans la figure. Oh, la jeune femme avait l’air de s’être débarrassée du leader, puisqu’il ne réapparut pas tout de suite. En tout cas il la vit arriver derrière le troisième braqueur, le seul en liberté. Lui était aux prises avec le second, le tenant fermement par le bras en priant pour qu’il ait assez mal pour ne pas se dégager.
Entre temps, l’autre l’avait menacé en pointant son arme sur les otages apeurés, et Kotaro avait tenté de garder son sang-froid de son mieux en ne répondant pas à la provocation cette fois.
Il voulut crier à la jeune femme de se tenir à l’écart de tout cela, mais elle était toujours armée et semblait déterminée à vouloir lui prêter main forte. Quoique, si elle savait ce qu’elle faisait, il n’était pas contre un peu d’aide, parce que franchement il avait beau être fort et avoir un bon sens de la tactique, il n’aurait pas pu gérer trois malfrats en même temps, surtout que ce n’étaient pas des novices.

« Est-ce que j’aurai l’air de me répéter si j’te dis que j’ai jamais utilisé ça et que le coup peut partir dès que tu feras un faux mouvement ? »

Elle avait pointé l’arme derrière le crâne du braqueur. De là, Kotaro ne pouvait pas voir qu’elle avait mis le cran de sécurité, alors il commençait vraiment à flipper. Comptait-elle réellement mettre ses menaces à exécution ? Il ne tenait pas à avoir des ennuis avec ses supérieurs pour avoir laissé un civil porter une arme et tenter de tuer l’un des braqueurs …
Mais maintenant qu’elle s’occupait de lui et que le leader n’avait pas l’air de refaire surface, Kotaro reporta de nouveau son attention sur sa propre victime qui essayait tant bien que mal de se dépêtrer de son étreinte. En ayant un peu marre de le voir gesticuler, il lui assena une droite dans la figure et l’autre tomba à terre, dans les vapes. Kotaro n’avait pas trop de pitié pour les malfrats, au contraire, là il rêvait que celui qu’il avait mis à terre se relèverait avec un nez cassé, et passerait la nuit au poste à souffrir le martyre parce qu’on ne l’emmènerait pas à l’hosto directement.

« Bon, tu la lâches ton arme maintenant ! J’ai d’autres choses à faire déjà, j’avais pas besoin de ça ! »

Eh bien c’est qu’elle avait du caractère cette jeune femme ! Elle semblait savoir ce qu’elle faisait et surtout ce qu’elle voulait et ses gestes étaient d’une précision étonnante pour une civile.
Mais tout de même, elle parvint à ses fins puisque l’arme rebondit bientôt sur le sol. Aussi, ses deux collègues étaient à terre, qu’allait-il faire de plus seul contre deux ? He ouais coco c’était ton tour d’être en infériorité numérique è_é
La jeune femme lui demanda s’ils étaient tous lents comme ça, et ajouta qu’elle le plaignait.

« Oh, y en a des plus coriaces encore ! »

Il poussa un soupir de soulagement. C’était fini. Les civils étaient en train d’applaudir, sans doute tout aussi soulagés que le flic et la jeune femme d’être sains et saufs. Sans perdre de temps, Kotaro passa quelques coups de fils afin de faire venir un véhicule pour évacuer les civils dans le calme et la sécurité et pour arrêter les malfrats. Jusque là, tout le monde devait rester ici.

« Patientez un peu s’il vous plaît ! »

Kotaro se dirigea alors vers la jeune femme en enjambant le corps de son homme assommé, et se planta devant elle, ne sachant vraiment quoi dire de plus à part lui faire part de ses remerciements. En tout cas, quoi qu’il en soit, elle avait vraiment fait du bon boulot !

« Je sais d’où vous tenez cette efficacité mais, merci de votre aide, je m’en serais pas sorti sans vous. Vous n’avez jamais songé à rejoindre les rangs de la police ? Vous feriez un super agent. »

Bah ouais, une femme qui n’a pas peur de tenir une arme même si elle ne savait pas s’en servir, qui terrassait deux hommes à elle seule et se défendait comme une pro des arts martiaux, ce serait un atout majeur dans l’équipe !
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Kotani Akane
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MessageSujet: Re: Braquage à l'italienne - Kotaro   Braquage à l'italienne - Kotaro EmptyDim 1 Mai - 20:56

« Oh, y en a des plus coriaces encore ! » Uh ? Sérieusement ? Ecarquillant les yeux pendant quelques secondes en fixant le policier, elle avait finalement lâché un soupir. Non, décidément, Akane ne ferait jamais policier. Trop stressant, trop compliqué. Et puis attirer l’attention sur elle, non merci. Quoiqu’elle l’attirait plus en faisant la miss météo. Ouais, peut-être, mais elle n’avait pas besoin d’utiliser son don pour ce boulot-là ! Parce que celui de policier, elle devrait le faire tout le temps. Imaginez un peu le bordel dans lequel ça pouvait la mettre aussi ! Suffisait que l’un de ses collègues fasse une recherche sur sa famille pour savoir que tout ceci sortait de… Nulle part. Comme si elle avait tout appris toute seule. Ce qui était le cas, mais pour certaines choses, une personne normale ne pouvait pas avoir son niveau sans avoir pris de réels cours. Passons. Juste une chose : elle ne voulait pas de ce métier. D’autant plus que malheureusement, les policiers étaient loin de bénéficier d’une bonne réputation. Tandis que si les présentatrices météo étaient réputées pour être un peu concon, ce qui était loin d’être son cas, ou peu regardantes sur le physique de ceux qu’elles devraient se taper pour réussir, ce qui était loin d’être son cas aussi, elle n’avait pas spécialement envie d’être assimilée à une volaille quelconques comme ces pauvres flics. Ouais, les pauvres n’étaient pas gâtés. Concernant le fait qu’elle puisse être un fantasme quelconque pour boutonneux en couple avec leur main droite, en effet… Elle n’avait pas envie de perdre ce statut. Parce qu’au-delà de l’aspect concon de la miss météo de base – qu’elle n’était pas, on le répète – elle aimait le fait d’avoir une sorte de pouvoir sur la gente masculine. Ou au moins les p’tits jeunes. Quoique porter l’uniforme, ça pouvait attirer bien d’autres hommes déjà plus matures que ces gamins. Ouais. Enfin, trop d’aspects négatifs quand même. A la place, Akane avait lâché un nouveau soupir. Pas que ça à faire nom de nom ! Et puis… Son poing lui faisait toujours mal. Ouais, ça devait être ça quand on n’avait pas l’habitude de foutre des droites. Quoiqu’elle doutait qu’on puisse ne pas ressentir la douleur.

Bref : le plus important était fait ; les braqueurs étaient sous contrôle, et surtout plus dangereux pour personne. Baissant son arme, un sourire malin s’était dessiné sur son visage quand elle avait pensé dire au braqueur qu’il avait lâché son revolver à cause d’un flingue dont le cran de sécurité était toujours mis. Mouais. Peut-être une mauvaise idée tout compte fait. Enfin, dans tous les cas, s’il faisait quelque chose… Elle l’assommerait comme elle avait assommé le leader. Mais la perspective de réduire son poing en miette ne l’enchantait pas tellement. « Je sais d’où vous tenez cette efficacité mais, merci de votre aide, je m’en serais pas sorti sans vous. Vous n’avez jamais songé à rejoindre les rangs de la police ? Vous feriez un super agent. » Regardant le policier, elle était restée muette pendant quelques secondes avant de sourire. L’espace d’un dixième de seconde, elle avait flippé sérieusement quand il lui avait sorti qu’il savait d’où elle tenait son efficacité. Jusqu’à ce qu’elle se souvienne qu’il parlait certainement de son père, puisqu’il était soi-disant expert en arts martiaux. Bref. Haussant les épaules, elle avait répondu :

« C’est sympa, mais j’pense pas que j’arriverai à supporter ce genre de choses bien souvent. Enfin, vous voyez. Ca va à petites doses quoi. Mais j’y penserai si jamais je songe à une reconversion un jour. »

Récupérant le sac que l’un des otages lui avait tendu, elle avait pu retrouver dans ses mains son téléphone portable et les quelques bijoux qu’elle avait mis dedans. Alléluia. Sans son téléphone, elle se sentait… Bizarre. Comme une grosse partie des Tokyoïtes maintenant. Bon allez. Maintenant, éviter de trop focaliser l’attention du policier sur elle. Quitte à jouer les fausses modestes ? Après tout, elle n’avait pas fait le plus gros du travail. Parlant plus bas, de sorte à ce que le malfrat près d’eux ne l’entende pas, elle avait ajouté :

« Et puis… Le cran de sécurité était pas retiré. »

Euh ? Et tu sais comment tu vas expliquer au monsieur le fait que tu connaisses l’existence de ce fameux cran, ou encore comment le mettre et comment le retirer là où plusieurs flics débutants font toujours la bourde ? Hum…

« Comme quoi, être une fan de films d’actions en plus du père, ça peut vraiment servir ! Mais bon, vous avez fait le plus gros du travail. »

OK, arrête-toi-là, sinon ça va commencer à ressembler à une justification et le mec va se demander si tu ferais pas plutôt partie des services secrets… Jusqu’à te voir en train de présenter la météo sur la chaîne principale.
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     Horikita Kotaro ;;
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MessageSujet: Re: Braquage à l'italienne - Kotaro   Braquage à l'italienne - Kotaro EmptyLun 2 Mai - 8:29

HJ – AH mais quel boulet, je voulais dire « je ne sais pas » O.O

C’était fini. Pas trop tôt ! Ces voyous étaient sacrément tenaces tout de même ! Bon sang, Kotaro avait bien cru qu’ils ne s’en sortiraient pas, qu’il y aurait des blessés et voire même des morts. Oui, quand la situation le dépassait, le flic avait la fâcheuse tendance à broyer du noir. Heureusement pour lui, pour la jeune femme et pour les otages, il n’y avait rien eu de tout cela, et il tenait donc à remercier la brune pour son aide. Sans elle, il n’aurait pas pu maîtriser les trois malfrats tout seul. C’était impossible, il en tenait un, pointait son arme sur l’autre, qui était prêt à ouvrir le feu sur les otages … Si la jeune femme n’avait pas retenu le leader de l’équipe, il n’aurait rien pu faire de cela. Avec trois tordus à ses trousses, il n’aurait pas fait long feu le Koko.
Mais ce qui était surprenant, c’était l’adresse dont elle avait fait preuve face à cette situation. Elle n’avait à aucun moment perdu son sang-froid, elle n’avait pas eu peur une seule seconde de prendre une arme en main, même si elle s’était servie de ça pour déstabiliser les voyous. Elle s’était battue comme une professionnelle, sans faute. Elle n’avait pas été touchée apparemment. Surprenante, Kotaro ne lui arrivait même pas à la cheville à l’époque où il avait intégré les services de la police.
Il lui avait donc demandé pourquoi elle n’intégrait pas la police, croyant qu’elle était étudiante ou je ne sais quoi. Eh oui, Koko n’avait même pas reconnu la miss Météo, il faut avouer qu’il n’avait pas trop le temps de regarder la télé, même pour savoir le temps qu’il ferait demain. Oh lui vous savez, pluie, neige, ou soleil, ça ne changeait pas beaucoup sa vie puisqu’il exécutait son métier dans tous les cas.
Mais elle déclina poliment l’offre, expliquant qu’elle ne se sentait pas capable de supporter ce genre d’événements régulièrement, mais qu’elle y pensait pour une éventuelle reconversion. Le pire c’est qu’il la prenait au sérieux !


« Je vous crois sur parole, mais rassurez-vous, ce n’est pas toujours si agité, sinon je serais déjà en hosto pour me faire soigner pour surmenage … »


La jeune femme regarda l’arme qu’elle tenait encore à la main mais qu’elle avait baissé, puis elle s’adressa de nouveau à lui en baissant la voix, sans doute pour ne pas être entendu par le seul des trois voyous encore conscient. Elle lui avoua que le cran de sécurité n’était pas retiré. Il était bouché bée. Comment connaissait-elle ce truc, alors que lui-même avait galéré comme pas deux lorsqu’on lui avait appris la manipulation d’une arme pour la première fois ? Il n’eut pas le temps de réagir verbalement qu’elle se rattrapa en disant que finalement, être fana des films d’actions en plus d’avoir un père pro en arts martiaux était bien utile.
Kotaro ne répondit rien au final, mais il était sceptique. Dans les films d’actions, ils oubliaient souvent le détail du cran de sécurité, on avait seulement droit au petit cliquetis déclenché par ce fameux cran par effets spéciaux. Vous l’aurez compris, en tant que flic Kotaro ne regardait pas les films de baston de la même manière. Quant au fait que son père était un maître en arts martiaux … Elle avait dû non seulement apprendre très vite, mais en plus maîtriser plusieurs arts, parce que même s’il n’était pas expert en la matière il imaginait que ce qu’elle avait utilisé n’était pas issu du même art martial. Quoique, il ne l’avait pas vue se battre, juste entendue. Un rayon de produits en conserve les séparait à ce moment-là.


« Mais au fait, je vous ai vue vous masser le poignet tout à l’heure, tout va bien ? Je peux vous emmener faire des examens si vous voulez. »


La sonnette de la supérette retentit, les renforts venaient d’arriver. Pas trop tôt, les civils étaient visiblement impatients de rentrer chez eux se remettre de leurs émotions et ça se comprenait. Soupirant, il s’éloigna un moment de la jeune femme pour aller discuter avec ses collègues, leurs expliquant vaguement la situation. Il leur demanda de se charger de l’évacuation des otages ainsi que du passage des menottes aux malfrats.
Pendant que les flics se dispersaient, Kotaro revint vers la brune.


« Excusez-moi, les procédures … »


Il lui adressa un sourire franc, et ajouta :


« Ca vous embête si je vous invite à boire un café ? Pour vous remettre de vos émotions. Et pour vous remercier un peu plus concrètement de votre aide. »


A vrai dire, il avait bien envie de lui poser quelques questions par rapport à ce qui s’était passé, car il n’était pas convaincu. Mais cet endroit n’était vraiment pas l’idéal pour bavarder, le café serait déjà plus approprié, même s’il y avait toujours des oreilles qui traînaient. Charlie lui avait recommandé la prudence, mais il avait la forte impression que cette femme cachait quelque chose. Elle était peut-être des leurs, elle aussi.
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MessageSujet: Re: Braquage à l'italienne - Kotaro   Braquage à l'italienne - Kotaro EmptyLun 2 Mai - 19:32

hj : pas de problèmes, ça m’a pas dérangée huhu. J'espère que mon post te plaira, il est pas top :/

Ah ouais. Y avait pas à dire, Akane s’était sacrément bien démerdée ! Plutôt de faire la nana qui ne s’y connaissait pas du tout, elle avait parlé de cran de sécurité et compagnie. OK, elle pouvait toujours tenter de faire croire au policier que son père avait fait partie des services secrets et avait jugé bon d’apprendre le B A BA de l’agent parfait à sa fille au cas où elle voudrait se lancer dans une carrière. Ca faisait un peu scénario de film, mais sur un coup de chance, ça pouvait marcher. Minute papillon : les policiers n’étaient-ils pas sensés savoir un peu mieux que les autres quand les gens mentaient ou non ? Oui mais… Elle était une actrice hors pair. Du moment qu’elle ne jouait pas les nanas qui cachaient quelque chose… Sauf qu’elle avait quelque chose à cacher. Tout le monde ne pouvait pas reproduire exactement la même chose que ce qu’ils voyaient pour… Finalement savoir se battre comme de véritables experts. Ou pour savoir utiliser une arme. Elle trouverait bien quelque chose. Et puis, le type en face d’elle ne devait pas logiquement en arriver à « cette fille a un pouvoir ». Mais plutôt « cette fille, en plus d’être incroyablement sexy, a trop la classe ». D’accord, retirons le ‘incroyablement sexy’. Même si c’était vrai quand même. Peu importait. Bon allez. Quelques minutes encore et elle pourrait… Profiter de sa soirée ? D’un autre côté, elle préférait s’assurer que le policier n’avait pas de soupçons étranges sur elle. Elle ne voulait pas attirer l’attention. Du moins pas comme ça. Ce qu’elle avait fait, c’était simplement pour aider. Et aussi parce qu’elle avait trop de fierté pour laisser des braqueurs s’attaquer à elle ou à qui que ce soit qu’elle croiserait. Elle était peut-être imprudente, mais pour ce genre de choses, elle agissait de cette manière. Avec les voyous qui l’avaient agressée avec Takeo l’autre jour, elle avait fait pareil. Elle leur avait mis une dose phénoménale et ils étaient partis, tout simplement. Allez expliquer, vous, à votre meilleur ami généticien persuadé que les personnes avec des pouvoirs existent, que votre père est expert en arts martiaux après lui avoir dit quelques semaines plus tôt qu’il était un simple plombier pendant qu’elle lui réparait sa tuyauterie.

« Je vous crois sur parole, mais rassurez-vous, ce n’est pas toujours si agité, sinon je serais déjà en hosto pour me faire soigner pour surmenage … » La jeune femme avait souri. Ouais, pauvre homme. Mais même, de manière générale, son boulot devait être hyper fatiguant. Policier… Si elle avait connu son don plus tôt, peut-être qu’elle aurait envisagé d’exercer ce métier. Après tout, elle n’était pas si égoïste et superficielle qu’elle pouvait en avoir l’air. Et dans le fond, elle était toujours une nana débile qui faisait passer les autres avant. Difficile à croire quand on la voyait aujourd’hui. Depuis qu’elle était arrivée à Tokyo, elle avait radicalement changé de vie. « Mais au fait, je vous ai vue vous masser le poignet tout à l’heure, tout va bien ? Je peux vous emmener faire des examens si vous voulez. »

« Oh non c’est bon ! Tout va bien, merci. C’est juste que… J’ai pas l’habitude de foutre des droites à des abrutis. Enfin, c’est la deuxième fois en une semaine aussi, donc mon poing a un peu de mal à s’habituer. Et je suis pas responsable, juste victime… Une fois encore. Je préfère vous le dire, j’ai pas envie que vous finissiez par m’embarquer aussi. »

Ouais, plaisante un peu, histoire de faire retomber un peu la pression après le braquage. Bref. Ses collègues étaient arrivés, elle en avait profité pour… Vagabonder un peu dans les rayons. L’un des policiers l’avait reconnue comme étant la miss météo, elle avait simplement souri, restant silencieuse. Elle n’aimait pas ça. Enfin… Pas qu’elle n’aimait pas qu’on la reconnaisse, mais elle n’aimait pas l’ambiance. D’une certaine manière, elle avait contribué à mettre les méchants KO. C’était plutôt gratifiant, mais c’était aussi loin de ce à quoi on pouvait s’attendre d’une miss météo. Et puis… Voir des policiers présents, des braqueurs qui allaient se faire menotter et compagnie, pas trop son truc. Elle était restée avec les autres otages pour s’y mêler, peu désireuse à ce que les autres flics présents ne viennent lui poser des questions sur ce qu’elle avait fait. Peu importait : le policier était déjà de retour. Il s’était excusé, procédures, tout ça… Elle comprenait. Aussi avait-elle simplement hoché la tête. Puis… « Ca vous embête si je vous invite à boire un café ? Pour vous remettre de vos émotions. Et pour vous remercier un peu plus concrètement de votre aide. » Surprise, ses sourcils s’étaient haussés. Et non, elle ne l’avait pas caché. Puis un sourire s’était à nouveau dessiné sur son visage.

« Euh… D’accord, pas de problèmes ! De toute façon, je doute de pouvoir terminer mes courses ici vu c’qui s’est passé. Enfin, avec vos collègues, tout ça… Hum. Bref. On peut y aller, à moins que vous n’ayez à… Je sais pas… Gérer tout ça encore ? »

Elle avait souri, un peu maladroitement, peu habituée à ce genre de situations. Pas d’inquiétude : elle ne pensait pas se faire draguer ou quoi, juste que se faire offrir un café par un policier à la suite d’un braquage en remerciement à sa participation pour arranger les choses… Sûr que ça n’était pas le genre de choses qu’elle vivait tous les jours.

« Dites, si je vous demande de… Garder pour vous ce que j’ai fait dirons-nous, ça va à l’encontre de votre boulot ? Parce que j’aime pas trop attirer l’attention sur moi vous voyez. Enfin, je fais pas vraiment un boulot discret, mais passons. Juste qu’un peu de discrétion ne me ferait pas de mal. »

Prions mes frères, elle le lui avait demandé ! Si elle savait qu’il était comme elle et qu’il pouvait donc envisager qu’elle soit… Des leurs ? Elle lui aurait posé la même question. Mais dans tous les cas, elle ne pouvait pas s’en douter une seule seconde. Donc logiquement, il la penserait simplement discrète. Ou un peu étrange, voire même carrément bizarre.
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Braquage à l'italienne - Kotaro

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