» Nom : Sawamura
» Prénom : Shinji
» Âge : 29 ans
» Orientation sexuelle : Hétérosexuel
» Pouvoir : Persuasion
» Métier : Employé de Primatech

Caractère

Shinji est avant tout quelqu’un qui ne vit que pour lui-même et sa survie. Pas très héroïque, mais parfois il faut des gens comme ça. Pour assurer une balance, ou je ne sais quoi, dans le monde, non ? Enfin, ça c’est sa théorie pourrie pour se justifier à lui-même. Rien ne compte plus s’il n’est plus en vie, alors franchement le choix est facile : s’allier au côté qui est le plus sûr pour lui, soit les gagnants. Enfin, même si ça implique pour lui être avec des tarés incapables. Condescendant ? Disons qu’il considère avoir du talent, contrairement au reste de ses idiots de collègues. Mais bon, il se les coltine, faute de mieux ; il préfère de très loin se taper des crétins à longueur de journée, une partenaire complètement débile et un boss qui le supporte plutôt que du côté des ‘gentil’ qui se font traquer et prendre pour des rats de laboratoire jusqu’à ce qu’ils craquent. Ouais, en gros, il a attendu de se faire attraper et a vendu son pouvoir à Primatech pour un peu de sécurité. En gros hein.
Dans tous les cas, son pouvoir n’est sûrement pas celui-ci pour rien ; il a toujours été charmeur, parolier, beau parleur même. Il a un véritable don avec les mots, et sa voix enjôleuse conjuguée à son pouvoir est souvent assez pour obtenir ce qu’il veut ou faire croire n’importe quoi à qui que ce soit. Oui, ça aide qu’il soit assez mignon mais… quoi c’est pas ça le sujet ?
Shinji est un homme malin, rusé, qui sait faire sa place sans trop déplacer d’air. Dans tous les cas, Shinji est loin d’être méchant de nature, plutôt joueur et un brin enfantin dans sa façon de voir la notion d’amusement et de divertissement, mais il ne faut quand même pas se fier à cette simple phrase pour se rassurer sur son compte. Il ne faudrait surtout pas faire la mauvaise erreur de le sous-estimer ; après tout, il reste un employé de Primatech, et si vraiment vous le mettez de mauvaise humeur, il pourrait vous en vouloir longtemps, et vous poursuivre jusqu’à ce que vous vous mettiez à pleurer et faisiez une dépression nerveuse en boule dans un coin. Oui, parce qu’en plus, ça lui arrive d’être très, très insistant, et imaginez avec son pouvoir l’effet que ça peut avoir…

Histoire

Comment expliquer ; disons que la vie de Shinji n’en a jamais été une pleine d’accomplissements. Ses parents l’ont laissé s’élever lui-même dans un appartement miteux, dont le salon était une zone sinistrée. Papa Sawamura – dont le prénom échappe étrangement à Shinji – passait vingt heures par jours sur le sofa à regarder la télé en buvant de la bière bon marché et mangeant de la pizza commandée par téléphone. Disons qu’il n’a jamais été un exemple pour Shinji, tout comme sa mère, qui empruntait compulsivement pour se vautrer dans le luxe des meilleurs host clubs de tout Tokyo sans jamais pouvoir rendre ses dettes ; disons que Shinji a été plus d’une fois traumatisé par les collecteurs de dettes qui venaient remettre ses parents à leur place de temps en temps. Disons que Shinji ne garde pas vraiment de souvenirs de son enfance. Même à l’école, il était un étudiant moyen, avec des amis moyens, dans des écoles… non pas moyennes, pourries. Aucun club, aucune ambition, jamais d’opinion. Il était loin d’être du genre à marquer les autres. Limite, s’il n’avait pas été dans l’album des finissants, personne ne saurait qu’il avait même été dans leur classe.
Il n’avait que dix-sept ans, lorsqu’il termina le lycée et qu’il quitta l’appartement familial, laissant sans trop de remords ses parents s’arranger avec leurs problèmes d’argent et de consommation d’alcool. C’était une violente dispute qui avait éclaté, et pendant laquelle Shinji lança à son père d’aller « se trouver de quoi payer son pain, » dans des mots moins gentils et surtout, très en colère. Et qu’est-ce qu’il ne voit pas quelques semaines plus tard… le poissonnier du supermarché d’à côté, ben c’est son vieux.
Enchaînant les petits boulots afin de payer son loyer, sa bouffe et ses billets de métro, il se rendit rapidement compte que c’était toujours les boulots où il devait vendre dans lesquels il était le meilleur et susceptible de rester le plus longtemps. Ses patrons lui disaient souvent qu’il avait un don pour la vente, et il fit un peu d’argent d’extra quand il eut comme travail de vendre des voitures, grâce à l’importante commission qu’il faisait. Mais ça n’était pas toujours assez pour payer son loyer à chaque premier du mois, et il dut un jour se résigner à supplier sa propriétaire qu’elle lui laisse une petite semaine pour payer. Étrangement, sans même qu’elle ne lui fasse la tête, elle lui accorda un sourire et lui permit de prendre « tout son temps. » Trop étrange. Mais même s’il avait des doutes, égocentrique comme il est, Shinji était assuré que ce n’était que son charme naturel et sa bogoss attitude qui lui permettaient d’avoir tout ce qu’il voulait. Et bien sûr, il n’allait pas laisser passer cette chance !
Mais il faut croire que c’est tombé dans de mauvaises oreilles ; il n’avait pas profité plus de trois ans de sa liberté qu’il était traqué et attrapé par Primatech. Ils lui demandaient de travailler pour eux, et il n’hésita même pas, après avoir entendu le but de l’organisation. Ça lui assurait sécurité et salaire, en plus de quelque chose à faire pour passer le temps.
Du coup ? Ben ça fait neuf ans qu’il travaille là. Triste réalité, mais bon, il se passe parfois des trucs marrants et il a toujours quelque chose à dire contre ses collègues. Il travaille au minimum, juste histoire de faire plaisir au patron, et profite de son temps libre le reste de ses heures. C’est pas la belle vie, mais c’est pas moche non plus alors il fait avec, tout simplement.

Et moi, je suis…

» Prénom/Pseudo : Canard
» Âge : 19 ans
» Double-comptes : Pas encore!
» Comment êtes-vous arrivé là ? La voix de Dieu
» Un avis ? Une idée ? Nan <3