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 The real love... Or not ! Ft. Misato Ryûko

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     Han Cho Jin ;;
Han Cho Jin
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MessageSujet: The real love... Or not ! Ft. Misato Ryûko   The real love... Or not ! Ft. Misato Ryûko EmptyMar 31 Mai - 14:18

The real love... Or not


Le deuxième samedi du mois, une bénédiction pour les lycéens japonais. Aujourd‘hui était un jour sans école, et ça leur permettait de récupérer des forces. Malheureusement pour le jeune Coréen, ce n’était pas du tout son cas. Chaque samedi matin où il n’avait pas cours, il travaillait. La vie était assez dure pour lui. En effet, depuis son arrivée au Japon, il avait dû rapidement trouve un emploi pour aider sa sœur à payer le loyer de l’appartement mais aussi les courses. Quoi de mieux pour lui qu’un magasin coréen ?

C’est donc à 6 heures du matin que Cho Jin prit une bonne douche. Le fait de ne pas dormir lui permettait de réviser durant la soirée. Une fois sortit de la salle d’eau, il retourna dans sa chambre, histoire de s’habiller. Il avait un employeur assez cool donc il pouvait s’habiller comme il voulait mais pas vulgairement. Il opta donc pour un jean noir, qu’on aurait pu qualifier de sale ainsi qu’un débardeur de la meme couleur. Le brun se traina à la cuisine pour déjeuner, chance pour lui, il restait du riz et des légumes de la veille, pas la peine de perdre du temps à s’en faire cuire. Oui, vous parlez au roi des flemmards niveau cuisine… Meme si c’est vieux de 3 jours, il mange. Bref… Il mangea en soupirant d’aise. A cette heure-ci, aux alentours de chez lui, beaucoup de personne dormaient, et cela lui permettait de ne pas souffrir de violent mot de tête ou d’être énerve. Une fois fini, il posa tout dans l’évier et fini de s’habille. Une veste noire avec des sorte de fleurs rouges et des chaussures noirs ( Comme ça ICI ).

Cho Jin sortit de chez lui et se dirigea vers le magasin, à cette heure-ci, il préférait marchait plutôt que prendre le bus. Ça lui faisait une sacrée trotte mais il avait du temps à perdre. Il était partit en avance. Il croisa plusieurs personnes sur le chemin, chacune ayant un mal diffèrent de l’autre, et ça, il le sentait. Personne ne pouvait se rendre compte de la souffrance qu’il éprouvait en étant empathique. A la base, certaines personnes peuvent comprendre les émotions des gens et les ressentir en quelques choses, mais chez lui, c’est un don et il les ressent d’une manière bien plus violente. Comment pouvait-il expliquer au monde qu’il ne devait plus avoir de colère, de peine ou de rage car il en souffrait mille fois plus que les autres… Ce n’était pas possible. Il y avait bien Min Ji qui essayait de le protéger, mais ressentir la peine qu’elle a pour lui, lui faisait plus de mal que le bien qu’elle essayer de lui faire.
L’adolescent arriva enfin sur son lieu de travail. Le magasin venait à peine d’ouvrir et il y croisa un des employés, qui était toujours assez content. Avec lui, il devait avouer qu’il se sentait bien au moins, il faisait un peu partir la rage du monde. Comme quoi, il en faut peu pour soulager le Coréen.

Toute la matinée, il s’occupa de ranger les arrivages. Des tonnes d’habits mais aussi des tas d’autres choses. Cette boutique était un genre de Carrefour Coréen, on y trouvait de tout : Des habits, de la nourriture, des Cds et bien d’autres choses. Il devait avouer qu’il s’y sentait bien, tout lui rappelait son pays d’enfance mais pas sa famille. En rangeant les habits, il en vit certains très beau, et en très petite quantité, il décida dans mettre quelques-uns de cote pour Ryûko. Ça lui ferait surement plaisir.
Cette fille était pour lui une douleur incessante. A chaque fois qu’elle venait, il souffrait au plus haut point. Elle n’aimait personne du moins c’est ce qu’il ressentait. Alors à chaque fois qu’elle venait, il faisait tout pour lui faire entendre raison. Elle devait le prendre pour un hippie qui voulait sauver le monde de la rage et de la colère. Oui c’était ça, pourtant d’un autre cote, elle aimait bien ce qu’il lui mettait de cote.

En parlant du loup, elle entra dans le magasin. Il l’avait senti avant meme qu’elle ouvre la porte. Les émotions et sentiments qu’elle dégageait étaient si spéciaux. Il était capable de la retrouver dans une ruelle bonde en heure de pointe. Elle était bien différente de toutes les autres personnes qu’il avait pu rencontrer auparavant. Cho Jin se posta devant elle, et apparemment, ça n’avait pas l’air de lui faire plaisir

« Oh, Ryûko, je pensais pas te voir aujourd’hui. On a reçu un tas d’habits je suis sûr qu’ils vont te plaire. Je te les ai mis de cote… Je pense qu’ils te plairont. »
Il sourit en la regardant, il savait qu’elle n’aimait pas qu’il la tutoie, mais bon, ça rapproche les gens, alors autant la forcer.

« Mais faut que tu sois gentille pour les voir… »


Dernière édition par Han Cho Jin le Mar 31 Mai - 20:28, édité 1 fois
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     Misato Ryûko ;;
Misato Ryûko
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MessageSujet: Re: The real love... Or not ! Ft. Misato Ryûko   The real love... Or not ! Ft. Misato Ryûko EmptyMar 31 Mai - 17:13

The real love ... Or not ! ♥



Ryûko c'était levée avec un affreux mal de crâne. Elle n'avait pourtant pas fait la fête, ni ne c'était bourrée la gueule toute seule. C'était une sorte de gueule de bois mais sans boire... Peut être qu'elle devrait aller voir un médecin. Elle avait une forte envie d'envoyer valser tout ce qui se trouvait autour d'elle, comme si elle espérait que cela fasse cesser ces maux de tête. Elle n'alluma pas la lumière ni n'ouvrit pas les volets. Il paraît que ça agresser encore plus le cerveau. Connaissant son appartement par cœur, elle trouva facilement ce qui ressemblait à de l'aspirine. Elle se servit un verre d'eau dans sa salle de bain et avala le cachet avec. Il n'y avait plus que à attendre que cela passe. Heureusement pour elle, ce n'était pas un jour de shotting. De toute manière elle se serait fait porter pâle. Peu importe ce que pensait le staff... Quoi que justement. Si Ryûko arrivait dans cet état sur le plateau, elle serait certainement d'une humeur tellement exécrable que l'ambiance aurait été tendue et que les photos auraient été complètement raté. Quoi que... Peut être pas. Étant donnée qu'elle dégageait une tout autre sorte d'aura. Mais le travail était beaucoup plus pénible, et pour elle, et pour le staff. Alors autant éviter le plus possible ce genre de … De travail.

Elle revint dans sa chambre, ouvrant seulement un peu les volets pour pouvoir voir quand même ce qu'elle devait porter pour aujourd'hui. Il lui fallait des fringues de toute manière. Elle mit un débardeur gris clair avant de mettre une petite veste par dessus, légèrement plus sombre. Un jean délavée lui arrivant au dessous des genoux et des sortes de sandale. Elle attrapa une petite pince, très discrète avant de s'attacher les cheveux en queue de cheveux redescendant sur son côté gauche. Bon, ca ressemblait à quelque chose. Elle ne se maquilla pas et se précipita dans sa veste de cuir pour trouver son paquet de cigarette. Elle s'alluma sa clope avant de se diriger vers sa cafetière, le mal de tête commençant enfin à partir.

C'était ça son petit déjeuner. Elle ne mangeait pas vraiment le matin. Elle se gavait à longueur de journée pour rattraper ça en plus. Elle savait déjà quoi faire de sa journée de repos: aller faire les magasins. Elle ne vous avouerait jamais qu'elle aimait ça, elle répondrait que ce n'est qu'une « nécessité » et non par pur plaisir. Ce qui était le cas, elle adorait acheter des habits pour le plaisir. Elle savait déjà où aller. Elle finit sa cigarette, l'écrasa avant de se décider entre: y aller à pied ou en voiture. Le choix était dur. Elle n'aimait pas laisser sa chérie seule. Mais d'un autre côté, marchait lui ferait du bien. Pas que ce soit une nécessité une fois encore, mais plutôt pour … Le plaisir. Elle haussa les épaules avant de glisser son paquet de cigarette dans sa poche arrière, ferma son appartement à double tour avant de prendre les escaliers.

Elle accordait une journée de repos à sa bécane. Elle le méritait bien après tout ! Elle se mit alors à marcher dans la rue. Regardant, écoutant les gens. Elle se demandait : est-ce que cet homme qui boit son café, peut-il voler ? Et cette femme avec sa faible carrure, pourrait-elle soulever un camion ? Tous ces gens comme elle. Qui n'explique pas ce pouvoir qu'ils ont acquis. Cet adolescent qui semble se décider sur un jeux vidéo de drague, aurait-il des pouvoirs de séducteurs ? Et cette collégienne peut-elle voir l'avenir ? Elle ne connaissait pas tous les pouvoirs du monde... Mais il bien exister quelque part, des gens qui ont ce genre de pouvoirs. Elle en était persuader. Les pouvoirs qui devaient être horrible selon elle, était les psychique. Ceux qui pouvaient ressentir les émotions ou bien les pensées. Ce genre de pouvoir l'aurait certainement rendu folle. Elle se serait certainement suicidée ou bien elle serait en constante dépression. Déjà qu'elle n'aimait pas énormément les gens, alors là, avoir les même sensations que eux ou autre... Impossible. Elle deviendrait ermite sinon.

Elle continuait de marcher dans les rues bonder de la ville, observant parfois les vitrines. Non... Il n'y avait vraiment que là-bas qu'elle trouvait des choses bien, belle, intéressante. Ce n'était pas excessif mais ce n'était pas non plus donnée. Elle avait les moyens, alors pourquoi pas en profiter ? Elle ouvrit la porte du magasin, et quelque chose lui frappa violemment l'esprit... Elle avait oubliée ce petit détail: Cho Jin. Ce sale gosse n'était qu'un petit hippie. Il voulait lui faire aimer le monde et les fleurs ! Enfin, le genre de personne que Ryûko supporte mal. Elle soupira quand elle le vit en moins de deux minutes devant elle, un sourire scotché à son visage.

« Oh, Ryûko, je pensais pas te voir aujourd’hui. On a reçu un tas d’habits je suis sûr qu’ils vont te plaire. Je te les ai mis de cote… Je pense qu’ils te plairont. »

De plus, ce gamin la tutoyer alors qu'ils n'étaient pas proche du tout. Elle leva les yeux au ciel, croisant ses bras sur sa poitrine.

« Je croyais que les gosses devaient se reposer un peu pour les examens. »fit-elle, sarcastique.
« Mais faut que tu sois gentille pour les voir… »

Elle avait bien envie de lui dire d'aller se pendre, mais elle se retint. Elle ne l'avouait pas, elle ne le dirait certainement pas un jour... Mais au fond, elle appréciait vraiment ce petit geste. Ce petit geste, de toujours garder des vêtements pour elle lui faisait toujours plaisir. Mais elle écrasait vite ce sentiment par du sarcasme. Elle ne savait pas montrer sa gratitude autrement. Elle le poussa un peu sur le côté et commença son inspection des liens, cherchant ce qui l'intéressait. Elle savait qu'il était juste à côté, surveillant ces gestes. Elle eut un sourire, qui n'était pas spécialement joyeux, mais plutôt moqueur.

« Gentille ? Faut que je revoie ça dans mon vocabulaire... »

Mais elle voulait absolument voir ce qu'il lui proposait bon sang! Mais elle était trop fière pour lâcher aussi facilement.

« Vous n'avez pas d'autre clients ? » continua-t-elle moqueuse.

Moqueuse car elle voyait bien les filles qui devaient avoir environ deux ans de moins qu'elle, essayant de capter le regard du jeune vendeur qui devait être à leur goût. Elle leva les yeux au ciel. Mais juste pour ne pas faire plaisir à ces petites pestes qui étaient habillés d'une façon vulgaire, de plus elles semblaient collantes et … Du genre casse pied.

« Ah... Que de chose... Il faut que vous me conseillez. Allons voir par là! »dit-elle, faussement

Sans attendre le vendeur, elle se dirigea vers un autre rayon, les éloignant des jeunes filles. Et paf ! Dans leur dents. C'était vraiment drôle de voir leur tête.

« Vous pouvez me remercier, je vous es sauvé la vie. »

Et elle voulait bien voir s'il osait dire le contraire. Sauver quelqu'un d'une situation dans laquelle il aurait été empêtrer pendant au moins deux bonne heure, voilà une façon d'être gentille ! Elle fit un sourire et un visage innocent.

« Vous voyez, je peux être gentille. »

Sarcasme, quand tu nous tiens.
Spoiler:


Dernière édition par Misato Ryûko le Mer 1 Juin - 12:34, édité 1 fois
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     Han Cho Jin ;;
Han Cho Jin
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MessageSujet: Re: The real love... Or not ! Ft. Misato Ryûko   The real love... Or not ! Ft. Misato Ryûko EmptyMar 31 Mai - 20:07

La journée s’annonçait plutôt bien. Ou du moins, c’est ce qu’il pensait. Après tout, sur le chemin, il n’avait croisé que peu de personne et sur son lieu de travail, ils avaient tous l’air de bonne humeur. Pour une fois Cho Jin avait de la chance. Ce jour ne serait pas catastrophique comme tous les autres. Il se demandait souvent comment réagirait le monde si tous étaient dotés d’empathie. Il n’y aurait jamais eu de guerre, la souffrance que cela implique aurait était très dur à ressentir. Ce qu’il se demandait aussi, c’est si d’autres personnes avaient des dons. Il en était sûr, sa sœur et lui ne pouvait pas être les seuls à posséder des pouvoirs. Il y avait obligatoirement d’autres personne, mais qui. Ils devaient surement vivre comme eux, caches, sans pouvoir vivre comme ils le voulaient.

Ryûko arriva dans la journée, elle n’avait pas l’air d’avoir pensé qu’elle le verrait. Il ne voulait pas l’embêter mais, il voulait absolument qu’elle apprécie les autres. Peu de personne deviennent asocial par besoin, Cho Jin oui. Depuis l’arrivée de ce don, il avait dû apprendre à vivre sans les autres. Pourtant, il adorait passer du temps avec ses amis et sa sœur, maintenant, c’était plus complexe. Si par malheur, il croisait une personne énervée, il l’était à son tour, et ça pour tous les sentiments. Au début, on le pensait hypocrite, mais ensuite lunatique, et il avait perdu une grande partie de ses amis. Jamais il n’avait autant souffert, il sentait leur dégout en plus de ressentir sa propre souffrance. Le mannequin n’avait pas le droit de ne pas profiter de la chance qu’elle avait. Le lycéen aurait tout donné pour vivre de nouveau normalement.

« Je croyais que les gosses devaient se reposer un peu pour les examens. » fit-elle, sarcastique.
« Je suis insomniaque, alors je n’ai pas besoin de me reposer pour les examens, et ne crois pas que ça me fait plaisir de travailler, mais tu vois, a l’inverse de toi, moi, je n’ai pas ce que je veux quand je veux. » répondit-il assez froidement.
Elle venait de toucher une des cordes sensibles. Tout le monde le comparait a un élève normal qui passe du temps aux arcades, qui révises pour ses examens, lui c’était tout l’inverse, dès qu’il avait du temps, il travaillait. Ca ne lui plaisait pas spécialement d’être vendeur dans un magasin, mais si ça lui permet d’avoir un toit, alors tout va bien. En fait, si on fait bien attention, on se rend compte qu’il est effrayé. Le Coréen est assez mal dans sa peau, et on ne le voit que quand on le connait bien.
La demoiselle fit des tours dans les rayons et il la suivait des yeux, après tout, il ne voulait pas non plus être trop envahissant.

« Gentille ? Faut que je revoie ça dans mon vocabulaire... »
« Je suis sûr que tu peux l’être… »
Il savait qu’elle le serait simplement pour pouvoir admirer ce qu’il lui avait mis de cote. Cho Jin savait être patient quand la situation l’exigeait. Il devait avouer que c’était assez drôle de la voir se torturer mentalement.

« Vous n'avez pas d'autre clients ? » continua-t-elle moqueuse.
« Oh, il y a d’autres vendeurs, aujourd’hui, c’est toi ma priorité, et ne pense pas que je te drague, ce n’est pas mon intention. T’es un peu grande pour moi. » Dit-il en jetant un léger coup d’œil en direction des filles.
Le lycéen avait l’habitude de ce genre de choses. Ce n’était pas les premières à venir pour « Draguer », mais aucun des vendeurs ne répondaient à ce genre d’avance ou du moins dans le magasin. Ils étaient un peu tous habitues à ça. Et il devait avouer que la parade de Ryûko l’avait sauvé pour la journée, mais il y avait un hic a ce genre de choses, les filles étaient en colère, et il la sentait, doublé aux sentiments du mannequin, il commençait sérieusement à se dire qu’il allait pleurait.

« Vous voyez, je peux être gentille. »
« Merci de m’avoir fait échapper a ses filles, j’aurais pu y passer un moment. Alors comme tu as était gentille, je vais te montrer. »
Il la mena donc dans la réserve pour lui montrer tout ce qu’il avait mis de cote. Il ne savait pas trop ce qu’elle voudrait alors il avait préféré voir gros. Cho Jin ressentit une vive souffrance, comme si quelqu’un venait d’apprendre la mort d’une personne de sa famille. Il poussa un petit gémissement de douleur avant de se mettre dos à Ryûko. Il avait les larmes aux yeux. Ca y est, il avait une crise. Il ressentait trop de choses différentes d’un coup et de manière assez forte. Il passa les mains sous ses yeux et essaya de reprendre son calme. Il inspira un bon coup et se remit face à elle.

« Désole, ça va passer. » Dit-il les larmes aux yeux.
Il essayait de se persuader lui-même que tout aller se calmer mais il avait l’impression que c’était en train d’empirer. Il souffrait de plus en plus. Des larmes coulaient le long de ses yeux sans meme qu’il s’en rende compte. Si ça ne tenait qu’à lui, il s’enfermerait dans sa chambre et se coincerait contre un mur, les mains sur les oreilles, pleurant à chaudes larmes. Il n’en pouvait plus, il était mal, vraiment mal.

« Excuse-moi, je… »
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MessageSujet: Re: The real love... Or not ! Ft. Misato Ryûko   The real love... Or not ! Ft. Misato Ryûko EmptyMer 1 Juin - 12:35

The real love ... Or not ! ♥



« Je suis insomniaque, alors je n’ai pas besoin de me reposer pour les examens, et ne crois pas que ça me fait plaisir de travailler, mais tu vois, a l’inverse de toi, moi, je n’ai pas ce que je veux quand je veux. »

Quel froideur. Ça ne lui allait pas du tout. De plus Ryûko avait encore mal au crâne, cela semblait revenir à la charge. Et puis qu'est-ce qu'il savait sur son « avoir ce qu'on veux, quand elle veux » ? Elle ne disait pas qu'elle avait une vie des plus difficiles, mais ce n'était pas facile pour autant. Oui, elle avait de l'argent, mais elle n'en n'avait pas une énorme quantité. C'est vrai qu'elle pouvait se montrer têtu pour avoir ce qu'elle voulait, même si ça prenait du temps comme attendre une paye. Elle aussi devait payer un loyer, l'eau et l'électricité. Elle était seule en plus... Bien qu'elle devait gagnée plus qu'il ne devait avoir en fin de mois certes... Ou peut être pas, les débuts de mannequin ne sont pas extraordinaire non plus.
Elle aussi devait se lever tôt pendant des semaines pour aller travailler ses shotting, et elle devait aussi travailler ses cours de stylisme qui la faisait se coucher assez tard. Parfois elle n'avait que trois ou cinq heure de sommeil par nuit. Additionnez le tout, en pensant à sa Misanthropie, on voit bien pourquoi elle peut être parfois si asociale avec les personnes qui l'entoure. C'est comme une protection qu'elle s'infligeait inconsciemment quelque part.

Être gentille ? Bien sûr qu'au fond d'elle, c'était une personne très généreuse. Elle tendait toujours la main vers ceux qui en avait le plus besoin. Mais cette facette d'elle ne sortait pas vraiment tout les jours. Elle n'aimait pas qu'on l'a voit comme ça. Peut être par peur d'être vue comme une bonne poire, qui sait. Elle n'aimait pas flancher, mais elle savait s'arrêter quand elle devenait trop désagréable provoquant chez la personne en face d'elle un mal aise ou bien qu'il allait pleurer... Oui, Ryûko pouvait parfois se montrer très dur, sans aucun tact. Mais elle n'allait jusqu'au bout quand cette personne l'a cherchée depuis longtemps ou qui lui voulait du mal. Ou au peu de personne qu'elle pouvait aimer en tout cas. Elle ne l'avouerait peut être, mais ce petit vendeur lui plaisait bien. Il était têtu et amusant. Un peu casse pied parfois avec ces histoires « Peace & Love », mais il n'était pas méchant.

Elle fit la grimace quand il dit qu'elle était plus grande que lui. Pas qu'elle veuille le draguer elle aussi, mais ça sonnait comme « t'es trop vieille ! » dans ces oreilles. Elle avait eut vingt-ans il y à peine deux mois... Elle était née en quatre-vingt onze et lui en quatre-vingt douze. Alors il fallait pas non plus pousser !

« Dis que je suis une grand mère, tu mange le sol. »dit-elle en souriant

Autant en rire non ? Enfin, ils avaient échappés tous les deux au potentielle fans du garçon. Elles n'avaient donc que ça à faire d'autre ? Au lieu de faire du shopping, elles devraient réviser ! Et c'était Ryûko qui pensait ça... Ben quoi ? Voilà presque trois semaine qu'elle ne c'était pas convenable reposée. Alors, elle pouvait se permettre de ne pas travailler aujourd'hui. Ces filles allaient sans arrêt en cours, en obéissant bien à papa et à maman pour devenir secrétaire plus tard. Maquillée comme si elles étaient tombés dans un pot de peinture, elle ne pouvait pas ce voir ce genre de fille. Elle c'était bien fait persécuter par ce genre de personne plus jeune, bien qu'elle se soit défendue et qu'elle avait toujours gagnée ou presque.

Elle acquiesça d'un petit mouvement de tête quand il lui dit qu'il allait lui montrer. Ils se dirigèrent comme d'habitude dans la réserve. Elle le suivait gentiment sans rien dire. C'était toujours amusant de passer de « l'autre côté ». Ce qui se passait à l'intérieur du magasin. Parfois, elle aimerait être une souri pour pouvoir observer et espionner. Quoi ? Oui, on s'en fout.

Ryûko entreprit de regarder avec intention les affaires que Cho Jin avait gardé pour elle. C'était vraiment pas mal ! Même beau. Elle aperçut un bruit de mouvement, comme quand on se tournait. La mannequin haussa un sourcil, il respirait d'une manière un peu... Difficile comme s'il pleurait. Non... C'était ridicule, pourquoi il... Mais pour se rassurer elle se retourna à son tour et ouvrit un peu les yeux, surprises. Il avait bien les larmes aux yeux.

« Désole, ça va passer. »

Elle n'aimait pas ça. Elle n'aimait pas voir les gens pleuraient. Déjà, ça l'a mettait mal à l'aise et en plus elle avait envie... D'aider cette personne. Et ça lui faisait horreur d'avoir ce genre de sentiment.

« Excuse-moi, je… »

Elle posa doucement sa main sur son visage et sans vraiment le regarder, elle essuya doucement les larmes qui coulaient sur ses joues. Elle ne savait pas ce qu'il avait mais elle s'en fichait pas mal pour le coup. C'était la première fois qu'il lui faisait ça. Il ne fallait pas qu'elle panique, sinon elle risquait d'avoir une petite crise elle aussi, mais d'asthme. Alors c'était pas le moment. Elle respira un bon coup et laissa disparaître une barrière de froideur de sa tête. Elle n'avait pas besoins de se montrer méchante à ce moment là. Elle continuait avec son pouce à sécher les nombreuses larmes qui semblaient tomber sans qu'il ne le demande de ses gens. Elle lui adressa un doux sourire. Bon elle se découvrait un peu là... Mais personne ne l'ai voyait. Quand ça serait terminée, elle allait être gêné et risquait de tout nier en bloc, mais ils verraient cela le moment venus.

« T'as pas à t'excuser. »

Il semblait souffrir. Pourquoi ? Elle ne savait pas. Peut être qu'elle ne voulait pas le savoir parce qu'elle risquait d'en être affectée. Elle avait assez de souci dans sa vie pour penser à ceux des autres. C'était un peu égoïste, mais c'était son dernier moyen de protection qu'elle avait. Pourtant à cet instant, elle avait seulement envie d'être là. Aider son petit vendeur à se remettre sur pied. Elle n'était pas très fort pour réconforter les gens, mais peut être que sa présence lui ferait du bien. Bon, il devait pas en revenir qu'elle se comporte d'une manière si douce et peut être même gentille avec lui... Mais c'était Ryûko. Une carapace qui s'ouvre parfois. C'était le cas.
Sa main se trouva bientôt sur la tête du plus jeune, caressant à peine les cheveux de celui-ci, elle fuyait son regard, mal à l'aise.

« Te... Te fais pas d'idées... Moi... Ça me calmait... Petite. »

C'était vrai, enfant quand elle était triste ou énervait il suffisait de la garder contre elle, caressant ses cheveux pour la calmer un peu. Elle jeta un regard à son vendeur, toujours aussi gênée. Allait garder une façade froide et imperméable après de tels gestes vous! Une fois encore, elle n'avait qu'une envie: qu'il se calme et qu'il aille bien. Qui à dit que Ryûko n'était pas gentille ?
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MessageSujet: Re: The real love... Or not ! Ft. Misato Ryûko   The real love... Or not ! Ft. Misato Ryûko EmptyJeu 2 Juin - 11:49

Peut-être Cho Jin avait été froid avec Ryûko. Ce n’était pas vraiment de sa faute d’un autre côté, il exprimer les sentiments qu’il ressentait. A ce moment-là, peut être qu’une personne en colère était passe non loin du magasin. Il en fallait peut pour que son attitude change du tout au tout. Etre lunatique était devenu son habitude, il pouvait être de bonne humeur et d’un coup peter les plombs. C’était plutôt bizarre mais avec le temps, il avait appris à vivre avec. Il savait que chaque jour, il pouvait blesser des personnes qui lui tenaient à cœur sans meme le vouloir.
Le jeune homme essaya de se changer les idées histoire de se calmer un peu. Après tout, elle ne lui avait rien fait, alors, il ne devait pas non plus la chercher. Puis ça tuerait son rôle d’Hippie à ses yeux, et ça c’était hors de question. Sa crédibilité tomberait à zéro d’un seul coup. Il rigola intérieurement en pensant à ça. Ce genre de situation le mettait mal à l’aise mais bon, d’un autre cote, ce n’était pas sa faute s’il était empathique. Bref revenons à nos moutons. Le Coréen rigola en l’entendant parler. Elle n’était pas vieille mais l’était déjà plus que lui, et de toute façon, pour le moment, l’amour était à prohiber de ses intentions. Il s’était interdit de tomber amoureux, son don le rendrait bien trop vulnérable. Il se voyait très mal être aux ordres de sa petite amie.

« Dis que je suis une grand-mère, tu manges le sol. »dit-elle en souriant
« Tu veux une canne peut être ? Je rigole ne te vexe pas… » Dit-il avec un sourire. « Mais tu sais, si j’te plais, l’âge ne sera pas pris en compte. Bon okey, je m’arrête, je tiens quand meme a la vie ^^. »
De temps en temps, ce genre de remarques le prenait. Combien de fois le beau brun avait sorti des conneries pareilles à des filles. Tant avec les mecs il était plutôt direct, tant avec les filles, il préférait les faire rire. Comme on dit : « Une fille qui rit, à moitié dans ton lit ». Bon, ce n’était pas un coureur de jupon, mais il devait avouer qu’il aimait plaire. Après tout, c’était un beau garçon pour son âge.

Une fois qu’elle sut prouver que ce n’était pas Cruella d’enfer, Cho Jin Han décida de la mener à la réserve. Elle l’avait bien mérité la belle Ryûko. Il lui montrer donc les affaires qu’il avait mises de cote pour elle, et ça avait l’air de plutôt bien lui plaire. Le mannequin était bien la seule des clientes en entrer ici. Normalement c’était interdit, mais bon, le lycéen s’en fichait un peu, voire un sourire sur les lèvres de la misanthrope était plus important que les règles. Pourtant, d’un coup, ce fut le sien qu’il perdit. Trop de sentiments se mélangeaient et il n’avait pas réussi à se calmer, il pleura donc pour évacuer tout ça. D’habitude, il était seul dans sa chambre quand il arrivait mais là, c’était bien trop fort.
La douceur de Ryûko le rassura, il avait du mal à se calmer mais se sentait un peu mieux. Il aurait pu la comparer à sa mère, mais il préféra éviter de repenser a celle-ci, ça ne ferait que le faire pleurer d’avantage. Sa main dans ses cheveux le rassura d’avantage et les larmes cessèrent peu à peu de couler. Il ferma fort les yeux un instant avant de s’écarter d’elle, c’était bien mieux pour les deux.

« Merci Ryûko, ça va mieux maintenant. Désole d’avoir pleuré devant toi, d’habitude, j’arrive à me retenir juste à temps. »
Il lui lança un petit sourire avant de regarder les habits. Lui aussi était très mal à l’aise. Il l’était lui-même, mais sentait aussi la gêne du mannequin. Un petit silence s’installa dans la pièce. Cho Jin regarda le plafond avant de finir par le briser. Il n’en pouvait plus

« Ecoute, on a qu’à faire comme si ça ne c’était pas passer, ça sera bien mieux comme ça. Je refuse que tu y pense, ça me rendrait encore plus mal à l’aise. Prend les habits qui te plaisent hum ? Après on ira manger dehors. Et t’es obliger de venir, je t’invite ! »
Quoi de mieux pour faire passer cette évènement assez bizarre que d’aller manger une glace et parler d’autres choses. Il espérait quand meme qu’elle ne déclinerait pas l’offre, après tout, si elle ne voulait plus le voir, ou lui parler. Et voilà que la panique l’envahit. Ce pouvoir était un fléau pour lui. Il poussa un petit couinement trop mignon et la regarda enfin.
Cette sortie serait peut-être pour eux la chance d’apprendre à se connaitre. Une amitié naitrait surement entre eux avec le temps. Puis, en parlant, c’est comme ça qu’on fait changer les misanthropes. Il faut juste leur faire aimer le « contact » avec les autres. Il sentait encore la gêne de Ryûko, il décida alors de détendre l’atmosphère à sa manière.

« On passera meme pour des amoureux si t’a peur que le serveur te drague. Je te défendrais contre tous les hommes de cette Terre. Bon t’es okey alors ? T’auras que moi à supporter, et je serais gentil tout plein. » Dit-il en affichant une bouille toute mignonne. « Alors, c’est ok ? »

Répétitif ce jeune, mais il voulait absolument créer des liens avec elle. Il savait que ce serait seulement comme ça qu’il arriverait à la faire changer. Le jeune homme n’avait pas choisi la proie la plus facile mais c’était plutôt amusant comme challenge. Et il serait fier de lui si un jour, il réussissait vraiment à lui faire voir le monde d’une autre manière. Et peut être meme qu’il lui dira pourquoi il est si lunatique quand ils sont ensemble. Cho Jin n’a pas envie de la perdre meme si ce n’est pas une amie avec qui il entretient une « bonne » relation.
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     Misato Ryûko ;;
Misato Ryûko
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MessageSujet: Re: The real love... Or not ! Ft. Misato Ryûko   The real love... Or not ! Ft. Misato Ryûko EmptyJeu 2 Juin - 17:06

The real love ... Or not ! ♥



« Tu veux une canne peut être ? Je rigole ne te vexe pas… » Dit-il avec un sourire. « Mais tu sais, si j’te plais, l’âge ne sera pas pris en compte. Bon okey, je m’arrête, je tiens quand même a la vie ^^. »

Ryûko avait roulait des yeux à ce moment là. Bon, il valait mieux entendre ça que d'être sourde pas vrai ? Elle avait bien envie de rétorquer qu'il supposait tout seul, donc c'est lui qui avait envie. Et puis elle aurait bien voulue une canne, mais juste pour le taper avec.
Mais elle se retint, n'ayant pas non plus l'envie irrésistible de lui répondre de cette manière là. Elle tenait en plus à sa dignité, lui à sa vie. Alors tout le monde était content. Et puis l'amour n'était pas le sujet favoris de la mannequin. Depuis presque trois ans maintenant, il n'était plus là. Il avait disparut de sa vie. Plus jamais il n'apparaitrait devant elle. Tout était... Perdue. Elle ne pouvait que se rappeler des souvenirs qu'elle avait de lui et des nombreuses photos de lui qu'elle avait gardée au fond d'un carton qu'elle gardait cachée. Elle n'avait ouvert cette boite que deux fois depuis. Chaque fois pour son anniversaire. Ce jour là, elle prenait congé de tout. Même si un contrat d'enfer l'attendait et qu'elle loupait l'affaire du siècle. Ce jour là, elle n'était pas chez elle, elle n'était pas au travail. Son portable éteint, son ordinateur n'était pas allumée de la journée. On ne la voyait pas partir de chez elle et on ne la voyait pas non plus revenir.

Ryûko se demandait si Cho Jin c'était déjà fait attraper amener Ryûko dans la réserve. Ah moins qu'il fasse ça avec les clientes qu'il aime bien envahir. Se prendrait-il un savon si c'était le cas ? Peut être qu'elle se montrerait généreuse et qu'elle le défendrait. Mais avec ce mal de crâne, cela semblait mal partie. Elle soupira en se touchant sa tempe droite avec sa main, pitié,que cela se calme. Elle voulait se reposer un minimum aujourd'hui, pas s'énerver contre un mal de crâne qui risquait de la mettre de mauvaise humeur en plus de sa non sociabilité permanente. Sinon, c'était le jeune vendeur qui allait en faire les frais si ça continuait. La réserve, pays du bonheur. Quand elle était dans cette endroit, elle appréciait vraiment Cho Jin. Il connaissait bien ses goûts en plus ! Il avait le coup de main ou alors il l'avait observé un petit moment pour savoir... Il fallait qu'elle lui demande un de ces jours comment il faisait. A noter.

Mais toute cette magnifique réflexion qui n'avait pas une grande importance, elle se retrouvait à réconforter le plus jeune en passant ses mains dans ces cheveux. What the fuck ?! Ah oui, il c'était mit à pleurer sans aucune raison. Elle s'en souvenait à présent. Au bout d'un moment, celui-ci ferma les yeux avant de se reculer laissant une nouvelle distance entre les deux individus. Peut être qu'il valait mieux...

« Merci Ryûko, ça va mieux maintenant. Désole d’avoir pleuré devant toi, d’habitude, j’arrive à me retenir juste à temps. »

Elle était gênée quand même. Elle haussa simplement les épaules et s'intéressa de nouveau aux habits devant elle. Un blanc ce fit, alors qu'une s'intéressait aux fringues, l'autre … Ben elle pouvait pas savoir avec les yeux concentrés sur les habits. Il n'y avait rien à dire c'était tout. S'il se sentait mieux, alors elle le croyait.

« Écoute, on a qu’à faire comme si ça ne c’était pas passer, ça sera bien mieux comme ça. Je refuse que tu y pense, ça me rendrait encore plus mal à l’aise. Prend les habits qui te plaisent hum ? Après on ira manger dehors. Et t’es obliger de venir, je t’invite ! »

… Gros blanc intérieur. C'était quoi ça ? On pleure pour une raison inconnue et deux minutes après on propose d'aller bouffer ? Non, quelque chose ne devait vraiment pas tourner rond dans l'esprit du garçon. Ou alors c'était son mal de crâne qui lui jouait des tours. Oui, ca devait certainement être ça. A moins que ce soit une nouvelle technique de drague... Non. Ça ne semblait pas coller avec le caractère du vendeur. Enfin, quel était son véritable caractère à celui-là ? Il ne dégageait jamais la même aura. Toujours imprévisible, il pouvait être agréable pendant quelques minutes, devenir agressif dans d'autres heures pour finir par se détendre et dire des idioties en quelques secondes. Non, il n'était vraiment pas commun celui-la.
Le couinement qui s'échappa de sa gorge surpris Ryûko. C'était quoi ? Un animal de compagnie ? On aurait dit un animal vraiment. Non, c'était elle qui devait être fatiguée. Oui voilà, c'était ça.
Sans le vouloir, elle le transperça de son regard, le jugeant un petit moment sans rien dire. Elle était encore gênée de son comportement qu'elle avait eut quelques minutes plus tôt. Elle ne savait pas vraiment quoi faire. Accepter ? Refuser ? S'enfuir en courant avec les vêtements ? La troisième solution lui paraissait bien.

« On passera même pour des amoureux si t’a peur que le serveur te drague. Je te défendrais contre tous les hommes de cette Terre. Bon t’es okey alors ? T’auras que moi à supporter, et je serais gentil tout plein. » Dit-il en affichant une bouille toute mignonne. « Alors, c’est ok ? »

Ryûko eut un rictus moqueur aux lèvres.

« J'ai pas attendus que tu naisse pour qu'on me protège des vilaines hommes et encore moins des serveurs. » dit-elle en prenant les habits qu'elle désirait.

Elle lui adressa un petit sourire qui se voulait hypocrite, mais ce n'était qu'un jeux et il le savait très bien. Elle s'arrêta devant lui et lui pinça la joue.

« Si tu veux, on jouera aux amoureux. Si ça peux t'amuser. » continua-t-elle moqueuse

Ils marchèrent à travers les rayons. Elle ne fit pas très attention aux filles qui lui lançaient de mauvais regard avant de repartir à la chasse aux petits vendeurs mignons. Il faudrait qu'elle lui demande un jour aussi pourquoi il tenait absolument à la faire devenir Hippie. Mystère et boule de gomme, Ryûko se promis qu'il cracherait rapidement le morceau. Elle se tourna vers lui.

« On se rejoint dehors. Je vais payer. »

Elle le laissa partir en allant elle même payer ses achats. La caissière la regarda bizarrement en voyant ses vêtements. Elle ne dit pourtant rien quand Ryûko fit chauffer sa carte avant de ressortir du magasin. Il devait être partie régler un truc. Elle sortir son paquet de cigarette de sa poche arrière et s'en alluma une, patientant sagement. Et dieux sait, qu'elle n'as pas une patience infini.
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     Han Cho Jin ;;
Han Cho Jin
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MessageSujet: Re: The real love... Or not ! Ft. Misato Ryûko   The real love... Or not ! Ft. Misato Ryûko EmptySam 4 Juin - 16:02

Faire à une femme des remarques sur son âge n’était surement pas la meilleure chose à faire pour devenir ami avec elle. Mais bon, d’un autre cote, elle lui avait tendu la main pour qu’il lui envoie ça. Cho Jin rigola intérieurement en se disant que leur amitié avec le temps serait assez explosive. Mais c’est ce genre de relation qui dure le plus. On dit bien que les disputes renforcent les liens… Ils vont finir inséparable ces 2 la. Le Coréen devait avouer qu’il trouvait en Ryûko une fille qui a du cran. La plupart du temps, les filles tombaient sous son charme. Le pire dans tout ça, c’est qu’il ne se trouvait pas spécialement beau, il était assez banal. Peut-être qu’elles craquaient à cause de son accent ? Il ne savait pas du tout. En plus, il avait de sacre cernes à cause de son insomnie. Les filles alors s’étaient vraiment trop compliques. Quoi que, les mecs ce n’était pas mieux.

Cho Jin avait plusieurs fois faillit se faire attraper entrain de l’accompagner dans la réserve, mais bon, il s'en fichait royalement. Il n’était pas le seul à le faire après tout. Mais bon, ce n’était pas non plus une habitude. Ce genre de traitement n’était fait qu’a peu de personnes. Ryûko pouvait s’estimer chanceuse, car elle était vraiment privilégier compare a d’autre clientes du brun. Une fois à l’intérieur, le lycéen n’avait pas réussi à contenir le surplus d’émotions qui l’avait envahi. D’un autre cote, qui arrivait à supporter les sentiments des autres si différents les uns des autres. Ce don était un vrai supplice. Ca l’obligea à supporter une douleur constante et le pousser à s’isoler. Il le supportait de moins en moins et se demander si un jour ça allait changer. Le Coréen n’avait pas les idées noires mais quelques rares fois, il pensait quand mourant, il serait enfin tranquille. Drôle de réflexions.

Le mannequin le consola du mieux qu’elle put, et ceci le calma assez vite. Sa présence était assez rassurante, il fallait l’avouer. Pourtant, il recula rapidement, ce genre de chose était réservé seulement au couples dans son pays d’origine, ou alors au amis très proches, pas aux connaissances. Le jeune garçon avait un peu rougit, mais bon, ça devait être tout à fait normal dans ce genre de situation.

Plus il parlait, moins elle le faisait, ça devenait vraiment gênant. Il ne savait pas trop quoi faire. Il était vraiment mal à l’aise. Bon sang, il aurait tout donné pour être une mouche et fuir, mais ce n’était pas possible, il devait rester là. Bon, ça passerait au bout d’un moment, enfin, il espérait vraiment.
Elle devait le prendre pour un lunatique, mais comment lui dire qu’elle avait faux sur toute la ligne. Un vrai empathique ne change pas si vite de comportement. Il soupira doucement, et soutenu son regard. C’était clair, en plus de le prendre pour un Hippie, Ryûko devait aussi le prendre pour un lunatique. Ce ne serait pas gagner de lui faire entendre le contraire. Le lycéen était désespéré, ce don, vraiment, il lui pourrissait la vie.

« Si tu veux, on jouera aux amoureux. Si ça peut t'amuser. » Continua-t-elle moqueuse
« Hey, tu fais mal T_T J’suis gentil moi, j’te propose mon aide pour pas te faire enmerder par un serveur. » Dit-il en se frottant la joue, une moue adorable aux lèvres.
Une fois sortit de la réserve, ils traversèrent les rayons avant de se séparer, elle allait payer et lui l’attendrait dehors. Cho Jin sortit donc et s’appuya contre la devanture de la boutique. Malheureusement pour lui, les 2 filles du début avaient décidé de le suivre. Bon sang, c’était lui qui avait besoin d’une petite amie pour les faire fuir. Il du donc, pour ne pas faire mauvaise impressions aux clients, se diriger dans un lieu plus écarté. Le lycéen opta pour la ruelle à quelques mètres de la boutique.

« Oh, c’est gentil de nous parler. » Dit une des filles avec un grand sourire.
« Sans vouloir vous blessez, je suis loin d’être intéressé, j’ai d’autre chat à fouetter. »
« Han ! Tu sors avec cette trainée !! » Répliqua vivement la deuxième.
« La trainée comme tu dis est bien moins idiote que toi. Je veux plus avoir affaires à vous en tant que groupies des gens qui travaillent ici. A cause de vous, on a des problèmes ! Sur ce, au revoir. »
Il les laissa en plan pour pouvoir retourner avec Ryûko, elle ne devait pas apprécier le fait d’attendre. Le brun se posta devant elle avant de sourire doucement pour montrer qu’il était désolé pour ça. Bon sang, les filles peuvent être casse-pieds des fois. Elles avaient décidé de ne pas lâcher l’affaire si vite. Cho Jin décida donc de battre le mal par le mal. Il murmura alors au mannequin :

« S’il te plait, joue le jeu, ou je vais finir par les tuer. » Il reprit assez fort pour qu’elles puissent entendre. « Ma chérie, on va manger, ça fait longtemps qu’on n’a pas passé du temps ensemble. Je te promets de faire plus d’efforts… »
Il avait bien opté pour l’embrasser, enfin faire croire ça, mais il devait avouer qu’il avait eu peur de se prendre une gifle de la part de l’étudiante. Une fois les 2 pestes parties, il poussa un long soupire soulage et prit route avec son amie.

« Tu veux manger ou ma sauveuse ? Ne me dit pas un restaurant gastronomique, ce n’est pas des moyen. Au faite, je voulais m’excuser pour ce que j’ai dit ce matin. J’ai tendance a vite partir quand on parle d’école ou de travail, ça doit être le manque de sommeil. »
Une fois convenu le lieu où ils iraient manger, ils s’y dirigèrent, et ils prirent assez leur temps. Cho Jin leva les yeux au ciel quelques secondes, autant faire passer le temps du voyage en parlant. Pas sûr que ça lui plaise, mais après tout, c’était bien à tenter.

« Tu fais quoi en plus de poser devant un appareil photo ? Je pense que tu ne fais pas que ça ! Je dirais meme que tu fais des études dans le stylisme à ta manière de regarder les habits, j’ai raison ? Si c’est le cas, je suis sûr que tu es douée. T’as beaucoup de gout et tu es originale. » Il lui sourit doucement. « Toi au moins, tu fais quelques chose qui te plait. » Dit-il en soupirant.
Lui ne pourrait pas ce qu’il voudrait, déjà pace que son empathie l’empêcherait de faire ce qu’il voudrait, mais aussi parce qu’avec sa situation actuelle, il n’aurait pas de quoi payer une très bonne faculté. Il se demander meme s’il en ferait une. Pourtant, il était assez doué, ce serait gâcher son potentielle. Le rêve pour lui serait d’étudier les langues, ou de travailler dans la musique. Mais ce n’est qu’un rêve. Chaque jour qui passait lui faisait perdre de plus en plus sa motivation.
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     Misato Ryûko ;;
Misato Ryûko
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MessageSujet: Re: The real love... Or not ! Ft. Misato Ryûko   The real love... Or not ! Ft. Misato Ryûko EmptyDim 5 Juin - 9:37

The real love ... Or not ! ♥



« Hey, tu fais mal T_T J’suis gentil moi, j’te propose mon aide pour pas te faire enmerder par un serveur. » Dit-il en se frottant la joue, une moue adorable aux lèvres.

Ryûko rit intérieurement. Eh ben , si c'était pas mignon tout ça. C'était en attendant vrai qu'elle n'avait pas besoins d'aide en ce qui concernée sa propre défense. Depuis son tout jeune âge, elle assistait à des cours de Muay Thaï et d'autres sports de combat pour se défouler ayant une énergie trop importante en elle. On peut dire que cela marchait puisqu'elle revenait toujours épuisée de ces cours. Mais en attendant, elle s'était servit de ces techniques quand sa situation devenait difficile. Heureusement quel savait courir vite sinon elle se serait depuis longtemps fait attraper par les flics et aurait déjà un jolie petit casier. Elle avait imaginait les dépositions des personnes qui avaient finit à l'hôpital. Une fille qui leur aurait fait soit disant. Personne ne l'ai avait crût. Ils ont dû croire que c'était une bagarre qui avait dégénérée avec une bande rivale ou même en interne peut-être. Enfin, l'affaire n'avait pas était très éclairée, et ça avait du arranger la police.

Ryûko c'était allumée sa cigarette. Maintenant qu'elle avait la vingtaine, elle n'avait pas peur de ce faire arrêter par les policiers ou avoir droit à un regard mécontent des citoyens. Bien qu'elle s'en fichait pas mal. Elle fumait bien avant l'âge autorisée par la loi, elle avait dû commencer vers quatorze ou quinze ans. Eh oui, la vilaine fille ! La première bouffée de cigarette lui donna l'impression de respirer vraiment. Oui, ce n'était pas commun de penser une chose pareil quand on fumait. Mais qui à dit que la jeune mannequin était tout à fait commune ? Tout le monde au lycée savait qu'elle fumait régulièrement sur le toit du lycée. Et on pouvait être sûr qu'elle ne laissait jamais un mégot sur ces lieux pour ne pas avoir de preuve contre elle. Elle bloquait la porte du toit pour ne pas être dérangée et vérifiée toujours qu'il n'y est pas l'ombre d'un ou d'une élève.

Bon, qu'est-ce qu'il foutait l'autre ? Elle continuait de fumer tranquillement. Elle le vit arriver quelques minutes après, sortant d'une petite ruelle. Gné ? Elle haussa un sourcil quand il lui fit un sourire désolé.

« S’il te plait, joue le jeu, ou je vais finir par les tuer. » Il reprit assez fort pour qu’elles puissent entendre. « Ma chérie, on va manger, ça fait longtemps qu’on n’a pas passé du temps ensemble. Je te promets de faire plus d’efforts… »

Elle expira sa bouffée, jetant un coup d'œil derrière lui. Ah... Encore elles ? Mais c'est qu'elles étaient casse pied ! Elle joua le jeu de Cho Jin et fit semblant de l'embrasser à son tour. Une fois qu'elles furent parties, ils poussèrent tout deux un soupire d'exaspération. Bon dieu, qu'est-ce qu'elle n'aimait pas les filles ! C'était encore plus chiant que les mecs et dieu sait qu'il en fallait beaucoup pour qu'elle pense ça.

« C'est toi qui à besoins de te faire protéger par une petite amie. » fit-elle, railleuse

« Tu veux manger ou ma sauveuse ? Ne me dit pas un restaurant gastronomique, ce n’est pas des moyen. Au faite, je voulais m’excuser pour ce que j’ai dit ce matin. J’ai tendance a vite partir quand on parle d’école ou de travail, ça doit être le manque de sommeil. »

Ryûko haussa simplement les épaules. Elle n'était pas aussi des plus agréables mais c'était comme ça. Elle ne pensait pas qu'il est besoins de s'excuser. Il lui avait juste renvoyer ses propres mots quand elle était dans un mauvais jour et qu'il en mangeait pour son grade. Ils discutèrent rapidement d'un endroit où aller manger, ils furent d'accord rapidement et commencèrent à marcher tous les deux dans le silence. Elle continuait de finir sa cigarette sans rien dire, elle laisserait la parole à son compagnon. Ryûko n'était vraiment pas très douée pour commencer une discutions ni même pour trouver une idée.

« Tu fais quoi en plus de poser devant un appareil photo ? Je pense que tu ne fais pas que ça ! Je dirais meme que tu fais des études dans le stylisme à ta manière de regarder les habits, j’ai raison ? Si c’est le cas, je suis sûr que tu es douée. T’as beaucoup de gout et tu es originale. » Il lui sourit doucement.

Ryûko glissa son regard vers lui. Il était devin ou quoi ? Elle tourna le regard à son compliment, un peu gênée.

« Hum... Je suis pas spécialement original tu sais. Et oui tu as raison, je fais des études de stylisme en parallèle. » Elle se gratta l'arrière du crâne. « Tu es insomniaque... Je dors pas beaucoup moi aussi. J'étudie et dessine énormément. Peut être pas autant que toi, mais parfois je tiens des semaines avec moins de douze heures de sommeil. » Elle rit nerveusement « Enfin pour toi ça doit paraître énorme... Mais dormir seulement deux ou trois heures par nuit, c'est pas le top. Sauf les jours comme celui-ci. »

Pouuf... Elle avait trop parlée.

« Toi au moins, tu fais quelques chose qui te plait. » Dit-il en soupirant.

Elle haussa les épaules, ils arrivèrent dans un petit parc calme. Il y avait encore personne hormis un stand de Takoyaki. Elle le montra d'un mouvement de tête. Elle éteignit sa cigarette et jeta le mégot dans une poubelle.

« Je préférais être de l'autre côté de l'objectif. Préparer les ensemble et tout ça... Mais bon, maintenant je commence à gagner pas mal d'argent à force. Je peux payer mes factures et mes études. »

Ils arrivèrent devant le stand, un homme qui devait avoir environ la quarantaine leur sourit. Il respirait la joie de vivre cet homme. C'était presque envahissant pour Ryûko. Ils commandèrent et s'installèrent sur une table un peu éloignée pour être éloignée.

« Je sais pas ce qu'il en est de ta vie... Mais un jour tu feras quelque chose qui te plait. » Elle le regarda sérieusement. « Alors abandonne pas p'tit vendeur. »

Elle regarda ses Takoyaki avant d'en manger un.

« Trop bon ! »dit-elle ayant avaler son premier.
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