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 Braquage à l'italienne - suite | pv Kotani Akane

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     Horikita Kotaro ;;
Horikita Kotaro
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MessageSujet: Braquage à l'italienne - suite | pv Kotani Akane   Braquage à l'italienne - suite | pv Kotani Akane EmptyVen 6 Mai - 9:18

HJ - Tu constateras mon inspiration divine pour le titre du sujet o/


Au moins, sa petite boutade avait eu l'effet de faire rire la demoiselle.
Puis il lui avait demandé si tout allait bien, étant donné qu'elle s'était massé le poignet. Kotaro était toujours soucieux de l'état de ses victimes. Les autres civils étaient sans doute indemnes, n'ayant participé au braquage qu'en tant que spectateurs. Mais son interlocutrice, elle, avait donné de ses compétences pour venir en aide au flic et coincer ces malfrats. Il lui en devait une belle, entre nous !
Toujours est-il qu'elle justifia la douleur à son poignet comme une non habitude de mettre des gifles aux méchants. Il sourit à son tour, elle n'avait pas tort, il fallait un certain entraînement et ce n'était pas aussi simple de mettre une droite à un type qu'on le montrait dans les films. En fait, dans les films, on avait limite l'impression que la tête du gars était du caoutchouc, ou peut-être de la guimauve, et qu'il était très simple d'y foutre son poing dedans. Mais ce n'était pas le cas.
M'enfin, ce qui interpella le flic était qu'elle mentionna le fait que cela faisait deux fois en une semaine qu'elle se faisait agresser ainsi. Il arqua un sourcil étonné. Même la blagounette de la jeune femme comme quoi elle était victime et non pas coupable, préférant informer le flic pour ne pas se faire coffrer elle aussi, ne le fit pas rire. Quand il apprenait qu'une personne se faisait agresser à plusieurs reprises, qui plus est une femme, il devenait plutôt nerveux.

Vous vous êtes déjà fait agresser ? Sans indiscrétion, que s'est-il passé ? Nous pouvons peut-être vous placer sous surveillance pour que vous soyez protégée en cas d'une troisième récidive ...

Kotaro était perplexe. Cette femme avait l'air d'une présentatrice météo tout ce qu'il y avait de plus normal, enfin, si l'on omettait ses surperbes capacités de maîtrise des arts martiaux, et sa connaissance surprenante en ce qui concernait les armes à feu. Mais ce qu'il ne comprenait pas c'était ce que l'on pouvait avoir contre elle.
Ses collègues étaient donc arrivés. Il s'était éclipsé rapidement pour donner les directives. En gros, évacuer les civils et embarquer les malfrats, une affaire de routine pour l'équipe sur place. Ils se dispersèrent, et en retournant vers la jeune femme, Kotaro entendit l'un de ses collègues dire à son camarade en regardant la brune qu'elle présentait la météo.
Le flic était arrivé à la hauteur de la jeune femme et l'avait un instant dévisagée. Une miss météo qui savait se battre comme Bruce Lee et qui maniait un pistolet comme James Bond -ouais bon faut pas pousser non plus, elle jouait dans l'originalité !
Il lui avait proposé d'aller boire un café pour s'éloigner de cette ambiance de panique et d'agitation, et également pour la remercier de son aide précieuse, car sans elle les trois comparses n'auraient peut-être pas capitulé si facilement et il y aurait sans doute eu des blessés, voire plus. Kotaro ne voulait même pas y songer.
Il voulait également en savoir un peu plus sur elle, pas vraiment convaincu par l'histoire de son père expert en arts martiaux. Depuis que lui-même était conscient de son propre pouvoir, depuis la conversation avec Charlie, il devenait méfiant d'un peu tout le monde, à la limite de la paranoïa. Et puis comment pouvait-il savoir qu'elle utilisait son pouvoir à bon escient, si c'en était bien un ? Elle aurait pu aider le flic en guise de couverture, pour éloigner les soupçons. Rhaaa, trop compliqué.

Je pense que vous avez raison, le temps de tout remettre en ordre, je pense que cette épicerie va fermer pour la soirée. Quant à moi, je pense qu'ils sont assez nombreux pour s'occuper de tout le monde, pas de souci.

Ils sortirent donc de l'épicerie chamboulée par le braquage et s'éloignèrent du brouhaha causé par l'évacuation massive des victimes. Là, la présentatrice météo lui demanda si cela allait à l'encontre de son boulot de taire ce qui s'était passé aujourd'hui. Apparemment, même si elle montrait son visage et son corps à la télé tous les jours, elle semblait vouloir rester discrète et éviter scandales, rumeurs, et journalistes. Il comprenait ce qu'elle ressentait, et donc acquiesça tranquillement.

Je pense que ça ira, je serai une tombe !

Sans s'en rendre compte, ses pas l'avaient mené vers le Starbuck où Charlie et lui s'étaient rencontrés quelques jours plus tôt. Ce n'était peut-être pas une bonne idée de se ramener deux fois au même endroit au cas où il serait soupçonné, mais il se voyait très mal expliquer à la jeune femme pourquoi il faisait volte face alors qu'ils étaient devant un café. Il se souvint alors que l'écossais lui avait dit que tant qu'il se tenait à carreaux, n'ayant utilisé son pouvoir que deux fois il y avait peu de chances pour qu'il soit fiché.
Bon, il invita la jeune femme à entrer dans l'établissement et ils dénichèrent une table un peu en retrait des autres. Ils s'installèrent et Kotaro lança :

Vous prendrez un café ou autre chose ?
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     Kotani Akane ;;
Kotani Akane
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MessageSujet: Re: Braquage à l'italienne - suite | pv Kotani Akane   Braquage à l'italienne - suite | pv Kotani Akane EmptyLun 9 Mai - 1:06

Comme tout bon flic qui se respectait, le policier avait évidemment préféré relever l’agression qu’Akane avait mentionné plutôt que la petite marque d’humour dont elle avait fait preuve. Rien de plus normal. Le seul souvenir de cette « bagarre », durant laquelle elle avait mis une véritable branlée, réveillait la douleur de son poing. Bof, peu importait. C’était terminé. Et dans tous les cas, si jamais on revenait la soûler, elle n’aurait qu’à recommencer. Vrai que la demoiselle se sentait un peu invulnérable vis-à-vis de ceux qui l’entouraient. Ca n’était probablement pas une bonne idée. Le jour où elle se retrouverait face à un flingue tenu par quelqu’un d’autre et qu’elle faisait son héroïne, elle n’aurait certainement pas autant de chance. D’un autre côté, combien de chance y avait-il pour qu’elle soit victime de ce genre de truc ? Mouais. Finalement, on pouvait craindre à peu près tout. En une semaine, n’avait-elle pas été agressée deux fois ? D’abord ce groupe de voyous qui l’avaient reconnue et qui avaient joué les vieux pervers, jusqu’à frapper Takeo en plein visage, puis le braquage. Elle devait certainement attirer les problèmes. Malgré tout, la miss météo n’avait pas pu s’empêcher de sourire, amusée face aux propositions du policier. La mettre sous surveillance en cas d’une troisième récidive… Sa main à couper qu’il en faisait trop. Elle doutait qu’il y ait un complot monté contre sa personne. Après tout, elle n’était peut-être pas appréciée de tout le monde, mais elle n’était pas non plus détestée au point qu’on attente réellement à sa vie. D’accord, elle avait bien cet ex en prison, mais ça n’était pas de sa faute non plus ! Hum, élément qu’elle éviterait probablement d’avouer au policier. Il partait peut-être un peu trop loin. Remarque, Akane ne s’inquiétait jamais de rien, alors ça n’était sûrement pas plus mal. Là-dessus, ils se complétaient bien. Finalement, elle lui avait répondu :

« Ne vous inquiétez pas. Juste quelques voyous pervers lourds qui ont frappé mon meilleur ami. Mais je leur ai mis la taule de leur vie, ils sont pas prêts de l’oublier celle-là ! Donc pas la peine. S’il m’arrive un autre problème de ce genre, j’hésiterai pas à venir vous voir. C’est vrai qu’on dit jamais deux sans trois. Mais cette fois, je croise les doigts. J’vais finir par croire que j’attire les dingues sinon. Enfin… Vous n’êtes pas dingues hein, je parle juste des specimens complètement givrés… Bon, je parle trop. »

Ouais, calme-toi un peu ma pauvre. Sûrement un résidu de stress suite au braquage. Le soulagement qu’elle ressentait en ce moment le faisait évacuer. Pour l’instant, elle ne réalisait pas non plus ce qu’elle avait fait. Parce que ç’avait été un réflexe pur et dur. Ils étaient finalement sortis après que le policier lui ait affirmé que ses collègues sauraient prendre la relève. Elle l’avait suivi. Un café. Il allait lui payer un café. Quand même. Elle avait presque l’impression que tout ceci était d’une banalité presque effrayante. Ca devait l’être dans la vie d’un flic. Comprenez maintenant pourquoi elle n’était pas vraiment tentée par sa proposition. Il lui avait affirmé qu’il ne parlerait de ses « exploits » à personne, elle avait souri une fois de plus. Soulagée. Evidemment. Se dirigeant droit vers le Starbuck du coin, suivant le bonhomme, elle était entrée pour s’asseoir à une table en retrait par rapport aux autres. Là, il lui avait demandé si elle prendrait un café.

« Un frapuccino. Chocolat ou vanille, peu importe, mais il me faut un vrai remontant. Le café, ça a rien de déstressant. »

Tu m’étonnes Elton, ça avait plus le don d’accentuer la nervosité qu’autre chose. Mais chez certains, la boisson pouvait avoir quelque chose de relaxante… Au moins pour les accrocs à la caféine. Petit sourire, elle avait attendu quelques secondes avant de reprendre la parole, secondes où elle avait détaillé l’homme assis en face d’elle. Elle ne savait pas trop quoi dire ou quoi penser. Sortir une banalité en ce moment… C’était peut-être pas non plu la chose à faire. Quoique bon, elle ne savait pas comment il s’appelait, tout comme lui n’avait pas l’air de savoir qu’elle présentait la météo. Enfin, maintenant si, mais Akane n’était pas devin ou quoi que ce soit. Elle copiait, c’était déjà pas mal, merci.

« Juste histoire que vous sachiez à qui vous payez un café, j’m’appelle Kotani Akane. »

Elle ne doutait pas une seule seconde sur le fait qu’il se présenterait à son tour. Enfin, pas en tant que simple flic, mais avec le nom et tout l’tutti. Mal à l’aise ? Un brin oui. Parce qu’étrangement, elle se disait que l’homme en face d’elle sentait que quelque chose clochait chez elle. Enfin, vu les exploits qu’elle avait exécutés quelques instants plus tôt, ça n’avait rien d’étonnant. Ne pas lui laisser l’occasion de lui poser des questions par rapport à… Ce qu’elle avait fait ? Elle ne voulait pas avoir l’air encore plus louche. En revanche, elle pouvait essayer de les amener sur une conversation normale.

« Vous travaillez dans la police depuis combien de temps ? Sérieusement, ça doit être… Stressant. Même si comme vous l’avez dit, vous ne voyez pas ça tous les jours. »
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     Horikita Kotaro ;;
Horikita Kotaro
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MessageSujet: Re: Braquage à l'italienne - suite | pv Kotani Akane   Braquage à l'italienne - suite | pv Kotani Akane EmptyLun 9 Mai - 13:00

Cette jeune femme était non seulement coriace, mais en plus elle avait du répondant et ne semblait avoir peur de rien. D’après ses propos elle s’était fait agresser deux fois, dont une aujourd’hui même par des braqueurs récidivistes, et tout ce qu’elle trouvait à lui dire lorsqu’il lui proposa une surveillance autour de sa personne, ce fut que ce n’était que « de simples pervers ayant frappé son meilleur ami ». Elle ajouta même qu’eux aussi avaient pris la trempée de leur vie, et cela ne fit qu’accentuer les soupçons de Kotaro concernant l’identité de la jeune présentatrice de météo. Qu’était-elle vraiment ? L’une des … leurs ? Bah oui, vous vouliez présenter ça autrement vous ? Il y avait eux, les gens spéciaux, avec des dons, et ces personnes qui voulaient leur peau, quitte à mettre leur tête à prix ainsi que de mettre la main sur les familles des cibles. Quelle veine, Kotaro avait déjà une vie assez palpitante et dangereuse – rappelons qu’il n’avait pas eu besoin de savoir qu’il avait un pouvoir pour manquer de se tuer en sautant d’un toit, à la poursuite d’un pauvre pick pocket.
Le policier était assez embarrassé, il ne savait pas trop comment s’y prendre avec cette jeune femme, elle semblait avoir réponse à tout et voulait apparemment éviter toute nouvelle rencontre avec les forces de l’ordre. Elle avait refusé qu’il l’accompagne pour faire des examens pour son poignet, disant que c’était juste le fait de ne pas être habituée à mettre des droites qui avait réveillé la douleur. Elle avait hésité avant d’accepter son invitation à prendre un café, il avait senti le malaise dans sa voix, et maintenant elle considérait sa double agression de la semaine comme un cas mineur dont il ne fallait pas se préoccuper en priorité. Soit, Kotaro n’était pas du tout le genre de mec à s’immiscer dans la vie privée des autres. Il restait en général à sa place de flic, ne posant des questions qu’en rapport avec son job, et si la brune ne désirait pas être protégée, c’était son droit le plus simple.

C’est comme vous voulez, mais n’hésitez pas à faire appel à moi en cas de souci !

Elle disait qu’elle parlait trop, mais ce n’était pas plus mal, lui-même n’était pas très loquace. Hormis des questions de routine du genre « à quelle heure l’agression a-t-elle eu lieu ? » ou « avez-vous des liens avec une personne que l’on pourrait soupçonner ? », le flic n’avait pas beaucoup de variantes dans ses conversations, ce qui pouvait vite le rendre lassant. Parfois on comprenait le peu d’enthousiasme qu’avait son fils unique à taper la discute avec son flic de père … Il fallait qu’il se sorte un peu de son boulot de temps à autre, cela ne lui ferait pas trop de mal. Mais se méfier était maintenant dans ses gènes, et encore plus depuis qu’il savait qu’il pouvait être filé par de dangereux types à n’importe quel moment de sa vie. Il en deviendrait presque paranoïaque !

Une fois dans le Starbuck, les deux protagonistes s’installèrent à une table en retrait, et Kotaro lui demanda si elle prendrait un café ou autre chose. Après tout, la carte des menus offrait pas mal de choix pour les clients, et c’était lui qui invitait, alors autant en profiter !
La jeune femme opta pour un frappuccino, et souligna que peu lui importait le parfum, tant que c’était à la vanille ou au chocolat. Elle estimait que le café n’était pas le meilleur des déstressants, et qu’il lui fallait vraiment un remontant efficace. Maintenant qu’il y pensait, le café rendait plus nerveux et excité qu’autre chose, et en début de soirée ce n’était peut-être pas la meilleure des solutions. Mais pour sa part, il carburait à la caféine depuis qu’il avait intégré les services de police.

Bon choix, je pense. Je me contenterai de mon banal café, en priant que ce sera meilleur que celui du poste.

Bah ouais, tout de même, dans un établissement spécialisé, si le café avait le même goût de flotte que celui de la machine express du commissariat où il passait le plus clair de son temps, ils pouvaient tout aussi bien mettre la clé sous la porte !
La brune finit par se présenter comme étant Kotani Akane. Ce nom ne lui disait pas grand- chose, même si elle était sûrement connue en tant que miss météo. Mais à vrai dire, Kotaro regardait très peu la télévision, surtout par manque de temps. Et quand il se calait devant, c’était soit tard dans la nuit soit à l’occasion d’une de ses nombreuses insomnies à la suite d’une enquête périlleuse. Toujours est-il que ce n’était jamais à l’heure de la météo.

Enchanté, Kotani-san. Je suis désolé si je ne suis pas un fervent admirateurs de vos apparitions à la télé, mais à vrai dire je ne la regarde quasiment jamais. Et sinon, moi c’est Horikita Kotaro. Comme ça si vous êtes encore agressée, vous saurez à qui vous adresser.

Une serveuse arriva bientôt pour prendre leurs commande, et Kotaro laissa la dénommée Kotani choisir entre son frappuccino vanille ou chocolat et commanda son propre café. Cette dernière repartit faire passer la commande, et la présentatrice météo lui demanda alors depuis quand il avait intégré les services de la police. Elle ajouta que ce devait être un boulot stressant, même si des événements comme aujourd’hui n’arrivaient pas tous les jours.
Il réfléchit un instant, se concentrant pour compter les années depuis son intégration dans l’équipe.

J’ai intégré la police dans les alentours de 20 ans. Si on fait le décompte, ça fait donc 15 ans. Déjà ! Dieu que le temps passe vite. Ah, maintenant vous connaissez mon âge, c’est embêtant, plaisanta-t-il.


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