Mori Takeshi
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» Nom : Mori » Prénom : Takeshi » Âge : 23 ans » Date de naissance : 29/09/1987 » Né(e) à : Tokyo ( Japon ) » Nationalité : Japonais » Orientation sexuelle : Hétérosexuel » Pouvoir : Divination » Métier : Etudiant en Arts
Caractère
Le caractère de Takeshi est presque aussi simple à décrire que ses vêtements. Aussi, le premier mot qui me vient à l'esprit, ─ bon, d'accord, après le mot « Flemmard », mais celui-ci, nous allons l'utiliser tellement de fois au cours de cette présentation qu'il vaut mieux le laisser se reposer un peu ─ est le mot « Sobre ». Oui, « Sobre » parce que déjà, il ne boit pas. Ou beaucoup. En fait, lorsqu'il boit beaucoup, il finit écroulé à dormir sur une table et il se réveille au petit matin en ne se souvenant pas avoir dormi et en plus avec un mal de crâne. Mais bon, ça, c'était pour la parenthèse.
Oui, donc je disais. Sobre parce qu'il ne se complique pas la vie ; du moins pas avec les gens. Il prend la vie comme elle vient, assume ce qui lui arrive ─ comme se faire marcher dessus, être la cause d'une fracture du coccyx parce que quelqu'un aurait trébuché sur ses jambes, devenir l'homme invisible, avoir de nombreuses heures de colle pour contrôles rendus feuille blanche, et le tutti quanti du flemmard aguerri ─. Il ne se prend pas la tête avec des futilités ; aussi, vous ne le verrez jamais hésiter très longtemps avant de prendre une décision le concernant entièrement ─ surtout si celle-ci est de type « Jus de pomme ou jus d'orange? » ─. De toute façon, quelque soit la décision, il y aura des conséquences ; alors autant serrer les dents et y foncer sans trop réfléchir.
Il ne se complique pas la vie avec les gens en général mais en revanche, avec le reste... Il est curieux. S'il n'avait pas la flemme de faire le tour de Tokyo pour récolter diverses informations, il serait sans doute une des meilleures sources d'informations en tout genres ─ les dessous que portent la pétasse de service, combien de fois un tel a été largué, combien de hamburger un autre peut ingurgiter en plein repas, etc ─. Il s'intéresse à tout ; lorsqu'il n'a pas la flemme de se renseigner. Ses sujets favoris vont du fonctionnement des atomes et ions à l'évolution de l'espèce humaine en passant par les maths, les langues, l'histoire, la géographie. On ne compte pas le nombre d'après-midi pluvieux qu'il a passé sous sa couette à lire les livres qu'il trouvait ; il faut bien s'occuper lorsque l'on en a marre de fixer le plafond et de compter les crottes de mouches, qu'on n'a plus sommeil mais qu'on ne peut pas sortir.
Il fait partie de ces gens qui pensent qu'ils pensent trop mais réfléchit que très rarement aux choses le concernant. Il se prendra plus facilement la tête sur un sujet concernant ses proches ou ce qu'il étudie, il adore l'art puis c'est un grand artiste . Et encore, même dans ces cas-là, trop flemmard pour se pencher sur une même question trop longtemps, il fait de son mieux pour la résoudre au plus vite et au mieux ─ parce que s'il ne fait pas au mieux, il sera obligé d'y revenir et ce n'est ni cool ni son but ─.
Sinon, niveau comportement avec les autres personnes, il réagit exactement comme toute personne normale. Il est adorable avec ceux qu'il aime, détestable avec ceux qu'il n'aime pas, hypocrite avec les gens avec qui il est forcé de bien s'entendre pour ne pas avoir de gros problème ─ quoi que dans ces cas-là, il préfère rester silencieux et ne faire aucun commentaire de peur de laisser échapper quelques vannes ou sarcasmes ─. C'est une personne assez attentionnée envers ses proches. Cela dit, sachez-le, s'il s'inquiète vite pour ses amis, il ne se bougera réellement que lorsqu'il jugera cela nécessaire ; s'il estime que vous pourrez vous en sortir sans avoir quelqu'un qui veille sur votre sommeil pour être sûr que vous ne vous jetterez pas par la fenêtre, il vous laissera tranquille. Sinon, au pire, envoyez-lui un sms : il a rarement la flemme d'y répondre. Sauf si vous lui demandez de raconter quelque chose : ses doigts seront vite fatigués.
Takeshi n'est pas très souriant, c'est vrai. Pas forcément le mec le plus chaleureux du monde non plus. Disons que comme tout le monde, il est plus distant avec les inconnus qu'avec les amis de longue date ─ vous connaissez beaucoup de monde, vous, qui raconte sa vie entière, que ce soit problèmes de cœur, d'amis, de famille ou de santé, au premier venu? ─. Comme dit plus haut, il ne se force pas. Il ne se force pratiquement jamais. Aussi, il n'est pas adepte des faux sourires, des faux-rires, et tout le tralala. S'il veut rire, il rit. Sinon, il ne rit pas. Ne comptez pas sur lui pour rire à une vanne vaseuse ; même s'il ne commente pas en hurlant un « C'est nul ! » parce que ceci ne l'aura pas fait rire, il ne vous fera pas plaisir par politesse. C'est pour ça, je pense, que l'on peut le qualifier comme étant plutôt « Vrai ». Politique du minimum d'efforts syndical oblige, il ne se tatoue pas la face et l'âme de faux artifices pour plaire à messieurs dames. Mais parfois, sa manière d'afficher ses émotions peut en dérouter certains : ayant un peu trop de self-contrôle, il sourit à peu près autant pour quelque chose le rendant joyeux que pour quelque chose le faisant sauter de joie ; il est donc difficile de savoir, parfois, s'il est fou de rage ou juste irrité. Pas de panique, ce n'est pas un problème, puisque les émotions se lisent surtout dans ses yeux. Mais si cela vous dérange tellement, sachez que Takeshi est à prendre comme il est ou à laisser. Puis de toute façon, il est trop flemmard pour essayer de changer ne serait-ce que d'un poil ─ en plus, il est têtu sur ces choses-là ─. Alors, essayer de transformer notre Takeshi national relève de l'absurde. Ou de la bêtise. C'est aussi un séducteur, il est beau et il le sait, de toute manière elles tombent toutes sous son charme particulier, mais sinon maintenant il s'en fiche vu qu'il est en couple.
C'est là que nous en arrivons au dernier point et le plus important. Comme vous l'aurez compris je pense ─ ou plutôt j'espère, parce que vu le nombre de fois où je l'ai rabâché, si vous n'avez toujours pas compris, je pense que je vais me pendre ─, c'est un flemmard. Il n'a qu'un mode de vie, qu'une politique : celui de la flemmardise et du « Moins je fais d'efforts, mieux je me porte. ». On le trouve souvent allongé dans l'herbe ou dans un coin. Il ne dort pas, non, il se repose. Mais oui, écoutez, c'est la crise. La bouffe, qui produit de l'énergie, ça commence à coûter cher. Donc il vaut mieux économiser son carburant naturel en jouant à la larve toute la journée. Aussi, la Loi de la Flemmardise gouverne tout ; que ce soient la loi de l'Appel du Ventre, la Loi de la Raison, la Loi de la Sagesse, la Loi du Faîtes-du-sport-pour-pas-grossir. Tout passe après la Flemme.
Histoire
Tandis que tu remplissais, lentement mais sûrement, ta valise, ta mère entre dans ta chambre, un gros bouquin à la main. Elle se pose sur ton lit, qui pour une fois est fait, et te regarde poser lentement les vêtements déjà pliés dans le bagage, avec dans le regard la tendresse qu'une mère éprouve pour son fils qui doit quitter la maison afin de devenir une grande personne. Elle te regarde en se remémorant les raisons de ton départ dans ton appartement afin de ne pas ranger d'avis. Ceci est pour ton bien. Dans le but que tu puisses te débrouiller de manière plus autonome ; que tu sois forcé de vivre avec des personnes ; que tu te sociabilises. Très vite, elle est rejointe par ta grande sœur et ta grand-mère, deux femmes aux visages ouvert, qui te regarde agir comme si c'était la première fois qu'elles te voyaient. Une fois ta valise bouclée, tu te lèves et regardes ta mère et ta grande sœur puis ta grand-mère avec un léger sourire aux lèvres. Ta génitrice te fait signe d'approcher, en caressant du bout des doigts la couverture du bouquin. Tu as à peine posé tes deux fesses sur le lit qu'elle l'ouvre, laissant apparaître une première photo d'un nouveau né dans les bras d'une jeune femme aux traits visiblement tirés et fatigués mais réellement heureux. Et elle t'explique.
Tu es né le vingt-neuf Septembre ─ oui, ça, tu le savais ─, avec trois jours de retard. Retard qui, d'ailleurs, te fera toujours sourire : une preuve pour dire que tu étais fait pour être un flemmard, puisque tu n'étais même pas capable de te motiver pour sortir du ventre de ta maman au bon moment. Tu n'étais pas bien grand, pas bien gros ; un mignon petit bébé tout ce qu'il y a de plus banal au monde. Sauf que tu n'es pas comme les autres ! Tu as un pouvoir qui est la divination tu ne le remarque même pas car tu es en trans et maintenant tu dis que c'est l'art. Elle sourit en tournant les pages, regarde les photos de ce petit bébé éveillé que tu étais, petit bébé qui souriait à tout le monde. Un bébé bonheur, quoi. Tu as rapidement fait tes nuits, ajoute-t-elle avec un sourire un coin, contrairement à ta grande sœur qui était une vraie plaie à ce niveau-ci ; ce qui en rajoutait au bonheur de tes parents. Elle s'émerveille devant la clarté de tes cheveux, à cette époque : tu étais presque brun ─ et presque chauve, il faut l'ajouter ─ à la naissance.
Elle tourne la page. Nouvelle photo, un peu flou, avec un bout de doigt en gros plan en bas à droite. Ta mère éclate bruyamment de rire : c'est ton père qui a pris la photo. Sur le cliché, un petit garçon en tenue d'écolier, qui tient un cartable, et montre un sourire blanc et émerveillé à sa mère qui tend les bras vers lui. C'était toi, le jour de ta première rentrée scolaire. Ton père rit en silence car il se souvient de la fois où tu es rentré, après l'école, et as décrété que les filles étaient trop tyranniques et que tu n'aimerais que Anna, ton hamster. Le lendemain, tu es rentré en décrétant que tu épouserais ta maîtresse qui était, selon toi, aussi gentille que ta maman. C'est ainsi que tu apprends, étonné, que tu passais ton temps à faire des projets d'avenir tous aussi fantasques les uns que les autres ; et que tu y croyais. Tu voulais devenir un prince, un chasseur de vampire, un caillou avec une cape, un Super Héros qui sauverait même les méchants, une chaussette bionique, le plus grand mangeur de nems au monde, un ninja, un samurai, une tortue, un soldat, un astronaute, un pilote d'avion, le mari d'une petite dans ta classe, le mari de ta maîtresse, le mari d'une amie de ta maman, le mari d'un ami de ta maman qui ressemblait à une dame. On peut dire sans se tromper que tu étais un grand rêveur. Ou un grand fou.
Elle passe quelques photos sans importances qui te représentent toutes. Tantôt, tu es dans les bras de ton père qui lui était parti quand tu avais cinq ans, tantôt dans ceux de tes oncles et tantes, tantôt accroché aux jambes de ta sœur ainé qui a neuf ans de plus que toi. Tu souris légèrement. Tu ne l'as pas tant connu que ça, ta grande sœur. N'ayant pas grands souvenirs de l'époque qui précède tes six ans, et donc ses treize ans à elle, âge à partir duquel elle a commencée à sortir régulièrement avec des amis ou des amoureux. C'est sans doute pour cette raison que tu as développé avec elle des liens fraternels plutôt forts : ne vous voyant pas si souvent que cela, le temps que vous passiez ensembles était précieux, aussi, vous n'aviez pas le temps pour les disputes en tous genres. Elle prenait aussi soin de toi qu'elle en était capable, et tu lui rendais avec toute la tendresse qu'un enfant puisse avoir pour un membre de sa famille.
Le nouvel éclat de rire de ta mère, suivi de très prêt par le rire de ta sœur te sauve de ta rêverie et te force à regarder l'objet de leur hilarité. Une photo, évidemment. Une grimace se dessine sur ton visage en regardant le cliché sur lequel on peut te voir en tenue de petit joueur de football. Quelle horreur. S'en suit une courte mais animée discussion de tes parents sur tes compétences artistiques, sportives et culinaires. Ils ont tout essayé. Ils ont essayé de te faire suivre des cours de handball, tennis, basketball et football, mais tu étais nul; ils ont tenté de te faire suivre des cours de piano, de flûte, de violon, même de triangle, mais tu n'as pas l'oreille musicale ; ils ont tenté de te faire faire des cours de dessins. Tu avais du talent dans tes mains et maintenant tu as vingt-trois ans et tu passes ton temps dans ton squatte pour peindre car la peinture c'est ta passion. Alors, ta mère se rappelle en riant tes prestations lorsque tu jouais de l'instrument. Quelle horreur c'était pour leurs pauvres oreilles.
Tu secoues la tête, mi-amusé, et tournes la page pour mettre fin à leurs rires qui te font rougir. Mais la photo sur laquelle leurs yeux tombent ne fait que renforcer leur hilarité et laisser rougir tes pauvres joues davantage. Sur la photo, en dessous de laquelle la date laisse supposer que tu étais âgé de neuf ans tout au plus, te montre lors du spectacle de fin d'année de ton école primaire. Spectacle durant lequel tu as été, malgré toi, forcé de jouer un rôle féminin, manque d'effectif oblige. Tu t'es donc trémoussé en tenue de femme, sous les rires retenus tant bien que mal des pauvres parents d'élèves qui ne savaient pas s'ils devaient rire ou être scandalisés.
Tu grognes et tu caches la photo avec tes mains tandis que ta mère s'essuie les yeux, embués de larmes de rire. Vous restez dans un silence complet ─ lequel manque de la faire partir dans un nouvel éclat de rire ─ en attendant que sa respiration daigne se calmer. Ta grand-mère la regarde, tranquille et serein, avec ce regard que tu lui as toujours connu. Rares sont les grands-mères, à ton humble avis, qui vivent une histoire aussi fusionnelle que celle que ta mère entretient. Oh, bien sûr, tu les as déjà entendus se disputer ─ leurs disputes sont particulièrement violentes, d'ailleurs ─, mais jamais, malgré les hauts et les bas qu'ils ont vécu, tu n'as vu l'un ou l'autre flancher et remettre leurs amour et la vie de la mère ou de la grand-mère en question. Ce que tu trouves admirable. Alors tu souris aussi. Elles sont belles, ta grand-mère et ta mère.
Maintenant que vous vous êtes tous remis de vos émotions, vous retournez à la contemplation des photos. Tu laisses ta tête retomber lentement sur l'épaule de ta génitrice, ceux à quoi elle répond, un demi sourire aux lèvres, en posant sa tête contre la tienne. Son doigt se pose sur une nouvelle photo et un sourire malicieux éclaire son visage. Enfin, tu ne le vois pas directement ; mais le reflet sur le plastique de l'album ainsi que le fait que sa pommette ait légèrement bougé sur te crâne te laissent fortement croire à ceci. Bref. Elle chantonne un « Tu t'en souviens, n'est-ce pas? » en te montrant. Sur cette photo-ci, tu es accroché au bras d'une jeune demoiselle. Tu devais avoir douze ans. Tu soupires en secouant lentement la tête. Ah, le premier amour. Le premier amour, le plus débile des quelques amours que tu as pu avoir. Mais vous étiez mignons, elle et toi, parait-il. Votre histoire a duré un peu plus d'un ans ; un ans sans nuage, sans dispute, que du bonheur. C'est peut-être ce qui vous manquait, d'ailleurs, quand tu y repenses ; cette spontanéité qui fait qu'un couple est capable de se disputer pour des broutilles, pour se prouver que l'un tient à l'autre et réciproquement. Tu finis par hausser les épaules, parcours du regard les quelques autres photos de cette fille et toi d'un air entre le songeur et le blasé, et te rappelles de cette rupture aussi douce et silencieuse que votre histoire. Elle et toi, assis sur un banc, à regarder par terre. L'un lâche un « C'est fini, non? », l'autre acquiesce sans un mot. Tu l'embrasses sur la joue, tu lui souris. Elle te regarde, l'air nostalgique, se lève, prend son sac et s'en va sans tourner le dos. C'est étonnant, que vous ne soyez pas restés amis. Mais bon. C'est comme ça.
Ta mère te secoue légèrement, en grognant que tu es parti et qu'il faut que tu reviennes sur la Terre ferme. Votre visionnage de la fin de l'album photo se fait sans encombre et sans nouveaux fous rires. Ce sont, pour la plupart, des photos devant des musées visités, avec des amis lors des sorties en ville, des photos de toi avec tes quelques conquêtes du moment. Rien de particulier, rien qui attire plus l'attention que le reste ; ces photos là sont tellement récentes qu'elle ne vous font pas encore sourire. Puis son regard se hausse. Elle pose ses yeux sur sa montre, grimace, donne vite fait l'heure à ta grande sœur qui grimace à son tour. A trop passer du temps devant les souvenirs, vous avez oublié que le présent défilait, et qu'il défilait vite. Sans un mot, vous vous levez. Tu t'empares de ta valise ; tu souris. Ta mère t'attire contre elle en souriant et enfouit son nez dans le cou de celui qui, fut un temps qui lui paraît extrêmement proche, était un petit bébé.
« Je t'aime, mon bouchon. »
Un sourire. Un léger bisou déposé sur sa joue qui sent son odeur de maman.
« Moi aussi, je t'aime. »
Elle te lâche, en souriant tristement, te tapote le dos en attendant que tu prennes ta valise, ta veste, et un livre pour t'occuper, et s'avance vers la porte d'entrée. N'oublie surtout pas que tu as un pouvoir peut-être que tu peux aider le monde avec au lieu de glander. Bon vous voilà partis. Direction ta nouvelle vie dans un nouvel appartement.
Et moi, je suis…
» Prénom/Pseudo : cookiie » Âge : 17 ans » Double-comptes : non. » Comment êtes-vous arrivé là ? Partenariat » Un avis ? Une idée ? J'aime beaucoup le contexte puis le design est sublime !
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