» Nom : Tanaka
» Prénom : Maemi
» Âge : 26 ans.
» Date de naissance : 17/10/1984
» Né(e) à : Tokyo
» Nationalité : Japonaise
» Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.
» Pouvoir : Aucuns
» Métier : Gérante d'une galerie d'Arts.

Ma vie. C’était presque la musique de boîte à musique en fond, le déroulement d’une vie qui s’échelonne sur la bobine d’un film en noir et blanc parsemé de grains de poussières, c’est mon histoire qui défile sur vos écrans. J’étais lassée tout ça. Qui ne se sentirai pas flatter d’être plaisante pour la gente masculine ? Bien sûr que je prenais un plaisir personnelle à me sentir belle, femme et tout ce que vous voudrez. Mais comme le disait si bien Baudelaire, dur dur que d’être une femme. Il n’avait pas tord le grand mélancolique amoureux. Bientôt, je ne pourrais pas croiser ses jambes sans que les hommes de ce bas monde tiquent, et bandent comme des ignares à queue de bœuf. Pathétique, et ma présomption, ma suffisance serait donc justifier sur l’opinion que je me fais des ces individus qui m’indifférait plus que les débris du sol que rencontre ma semelle lors de mes marches nocturnes. Moi, une menteuse ? Non. Je n’aime pas laisser mes sentiments émerger de ma forteresse. Oui, mon cœur est à jamais glacé et quiconque ne peut le réchauffer, au risque de s’écorcher aux ronces qui entoure ma pierre des neiges qui me sert d’organe vitale. Kenzo était le genre d’hommes qui m’intrigue, me révulse tout en m’attirant à la fois. Je ne parvenais plus à me détacher de lui. Et je comprenais avec une fascination maladroite que je perdais pieds sous son regard brun. Cette perspective emballait mon cœur, si bien qu’il pourrait rater un battement, et ma surprise pourrait clairement s’afficher sur mon visage. Cela serai en effet si rare que le jeune homme en sera surpris à son tour.

Vous allez sûrement me prendre pour une imbécile, une timbrée ou qu’importe. Vous me prendrez sûrement pour ce que je ne suis pas. Constamment, dans ma vie, ce fut le cas. On me surestime. Me dote de qualités que je ne mérite certainement pas. On ne cesse de m’offrir de l’amour, sentiment que je ne mérites peut-être pas. Et il en fut ainsi depuis ma naissance, rejetant le contact masculin, je ne fais que les tourner en dérision de la manière la plus abrupte possible. Quand on rejette les relations stables, les coups d’un soir, c’est fait pour ça. Le vrai amour, je n’y crois pas. Je n’ai pas de place pour ça d’ailleurs. Dans la vie, j’ai compris que lorsqu’on s’acharne à la tâche comme moi, qui possède une force de travail très forte, on ne peut pas coupler amour et travail. J’ai opté pour l’option travail. Naturellement élégante, mon aisance n'explique pas cette hostilité étonnante, cruellement charismatique, les hommes savent que je ne suis pas comme les autres femmes. J'ai un charisme fou, je suis cruellement attirante, j'ai de l'aisance, de la classe et pourtant, je ne désire que des relations où je suis convaincue que l'échec persistera. D'une froideur presque innée, je sais me faire "désirer". Je ne suis pas une de ses femmes coquettes qui se plaisent à tourmenter un homme dans le but de le faire chavirer, disons que mon rejet à souvent tendance à attiser leur désir de me posséder, à mon plus grand damne. Presque ermite à l'amour et à ses loisirs, je reste rancunière envers ce sentiment qui me fit caresser l'Agony par son pelage le plus doux qu'il soit.

Vous allez donc vous dire, mais pourquoi est-ce que j’exerce un métier qui demande du contact avec les hommes, tout comme avec les femmes ? Seul mon amour pour l’Art me donne la force de devoir supporter les hommes, de devoir leur sourire, de participer aux dîners mondains avec eux, dans le protocole des strass et des paillettes. Tout cela n’est alimenté que par intérêt : Business, Sucess & Money. Tel est le crado de ma profession. Entretenant ma culture de la manière la plus littéraire possible, je ne me lasse pas de relire les plus grands auteurs comme Sénèque, O.Wilde et tant d’autres. Que ça soit donc clair, tout ce que j’entreprend dans mon travail n’est par pur intérêt : les filatures pour suivre les artistes, minauder afin de les convaincre d’organiser un vernissage dans ma galerie, tout cela n’est rien d’autre que la manipulation. Domaine dans lequel j’excelle. Malgré ma maladresse lorsque j’entreprend certaines actions, j’apprend durant mon travail, à ne pas faire de gestes qui pourraient me porter préjudice à moi, ma galerie et ma réputation. Sans même que je m’en rende compte, je fais rire les autres. J’ai du charme, et je l’entretiens.

Ma vie. C’était presque la musique de boîte à musique en fond, le déroulement d’une vie qui s’échelonne sur la bobine d’un film en noir et blanc parsemé de grains de poussières, c’est mon histoire qui défile sur vos écrans.

Née dans une famille, où règne beaucoup d'oisiveté, j‘étais très attendue. Mes parents avaient eu beaucoup de mal, peut-être parce qu'ils sont pris un peu tard, étant donné que Madame Tanaka voulait se consacrer pleinement dans sa carrière de pianiste- vous comprenez d'où vient cette culture savante. Elle est née le 17 Octobre 1984, à Tokyo. Mon enfance s'est déroulé sans encombre peut-être un peu trop vite. Quand vous me regardez, vous voyez sûrement une femme mûre épanouie par son travail, aimable, mais en vérité, je viens à peine de faire mon entrée dans le monde des adultes, il n'y a pas si longtemps, j’étais encore bercée par la candeur. D'ailleurs quand je me rappelle de cela, j’en ait honte ! J’ai passé le début de ma scolarité chez moi, avec des précepteurs. Arrivé vers l'âge, où les adolescents font leur entrer dans le lycée, j’ai eu l'envie subite, de changer d'environnement et découvrir ce que le monde avait à m’apporté. C'est là que j’ai rencontré ma meilleure amie, Itsuki. Elle était plus âgée néanmoins. Seulement un an de plus.

Contrairement a beaucoup de personnes qui ont eu des traumatismes, je n'ai jamais vécu d'histoire d'amour déchirante, de funeste décès ou encore la trahison d'une amie. Non, ma vie a toujours été belle. En même temps qu'est ce qui pourrait arriver à une Lady ? Pas grand-chose. J’ai une santé de cheval, une intelligence au-dessus de la norme, une meilleure amie présente, des parents aimant. Qu'est ce qui pourrait bien me troubler ? Et bien il y a comme même eu un évènement particulier qui arrêtât l'ennuies permanent qui allait se dérouler à l'infinie. Ma propriété artistique, ma galerie d’Art. Choisit afin d‘y exposer les œuvres tous plus exceptionnels les uns que les autres. J'avais justement oublié ce point, le côté paternel- bien qu'il se soit lancé l’Art lui aussi - de ma famille ne vient pas d'une simple famille du Japon. Je descend probablement de ce qu'en France serait un Duc ou un comte, seul le roi aurait eu assez de pouvoir pour me mettre à genoux. Peut-être est ce pour cette raison que je dégage autant d'impériosité. J’étais née pour gouverner - pas le pays, je précise - et non être gouvernée. J’ai passé toute sa vie à Tokyo. Du moins une grande partie, puisque j’ai séjourné pendant quelques temps dans les villes lumières, ma mère aimait m‘exhiber lors de ces nombreux déplacements à l‘étranger. Mais cela, je ne m’en rappelle pas, j’étais beaucoup trop jeune. Bien que j’ai une énorme chance d'appartenir à cette famille et que beaucoup de personnes pensent que cela doit être super ! L'ennuis guète à chacun de mes mouvements. Rien d'intéressant ne s'est passé dans ma vie.

Au lycée, j’étais l'une des personnes à connaître. Et le plus sidérant, c'est que moi Maemi, encore adolescente à cette époque, ne voyait rien venir. Rien, ni les sourires des garçons afin d'attirer mon attention, ni les personnes qui passaient leurs temps à essayer de me copier, ni celles qui se montraient respectueuse et faisaient des commentaires désobligeant derrière mon dos, ou encore les personnes qui assumaient et montraient leur haine envers ma personne. A croire que j’étais aveugle ! En fait, ceux qui comptaient vraiment étaient mes amis. Bien qu'ils soient rares- voir inexistants. Peut-être est ce pour cette raison que je ne m'exprime presque jamais. Longtemps, j‘ai été seule. La solitude m'a accompagné un bon moment avant d'enfin me lâcher. Depuis, bien que la situation ait changé, je ne change pas de comportement.

Côté amour, je n’ai jamais connu ce sentiment, j’ai beau être âgée à présent de vingt six ans, cela n'a pas changé. Je rejette de manière virulente ce sentiment qui stigmatise l’âme. C’est l’ennemi du genre humain, est-ce donc un sentiment aussi pur, qu’on voudrait se le convaincre ou bien ne serait-ce pas plutôt l’illusion perpétuelle que l’homme se crée en névrose afin de justifier le pourquoi il doit se reproduire pour perpétuer l’espèce humaine ? C’est pathétique, je l’ai clairement compris, et j’en ai pas besoin. Les coups d’un soir, ça j’adhère.

» Prénom/Pseudo : Ann~
» Âge : 18 ans.
» Double-comptes : La flemme.
» Comment êtes-vous arrivé là ? J'ai reçu un mail en double (de Boo et Cookie, si c'est pas de l'harcèlement :p).
» Un avis ? Une idée ? Euh..je veux des dragibus ?